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Des œuvres en série sur le mur de Trempolino

Actualités- Mis à jour le 09 avril 2021

Visible jusqu'à la fin du mois de juin 2021, la fresque de l'artiste Selah remplace l'œuvre de Rouge sur la façade de Trempolino. Depuis quelques mois déjà, le projet « Le Mur Nantes » est lancé. Porté par le collectif Plus de Couleurs, il vise à démocratiser l'art urbain sur l'espace public. Retour sur les différentes étapes du projet.

L'artiste Selah a investi le Mur de Trempolino depuis le mois d'avril.
L'artiste Selah a investi le Mur de Trempolino depuis le mois d'avril.

En ce début du mois d'avril le second artiste, Selah, a posé ses pots de peinture au pied du mur de Trempolino. Avant de se lancer dans sa création, Selah s'est promené autour de Trempolino, pour s'inspirer de l'espace urbain environnant, dans le but de créer un herbier urbain. « Cet herbier lui permet de détacher des formes, des couleurs pour faire sa réalisation. Ce que vous voyez là, c'est une extrapolation de formes qu'il a trouvé dans l'espace public » précise Sarah Marouani, du collectif Plus de Couleurs.

La fresque "SELAH#2" est visible jusqu'à la fin du mois de juin. 

Monumental avec ses 6 x 22 mètres, le mur de l'ancien blockhaus de Trempolino est repeint tous les trois mois et reflète la pluralité des styles qui existent dans l'art urbain. Les artistes ont déjà été choisis pour un an. « La première œuvre présentée était très académique, la seconde, abstraite, et la troisième en lien avec l'imaginaire BD », dévoile Sarah Marouani, qui souhaite programmer une femme et un artiste local à chaque édition. Une médiation spécifique est prévue à chaque nouvelle création : rencontres avec les artistes, conférences, ateliers, actions vers les scolaires...

Avec son collectif Plus de couleurs, elle a lancé « Le Mur Nantes », un concept qui permet aux passants et aux curieux de découvrir des toiles urbaines géantes, inédites et éphémères au cœur de l'île de Nantes dès le mois de janvier. Objectif ? Proposer de l'art accessible à tous, créer la surprise et animer la ville tout en mettant en lumière la diversité du muralisme actuel à travers une programmation éclectique. « Initié à Paris, ce concept culturel se décline dans plusieurs villes de France, mais sur des murs moins grands », précise la chargée de production.

En janvier, la première à se lancer était Rouge, artiste plasticienne bordelaise. 

La suite, en juillet, pour écrire une nouvelle histoire et briser un peu plus la frontière entre le public et l'art.

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