L'info en +
L'ouvrage "Quartiers, à vos mémoires. Quartier des Ponts" est en vente aux Archives de Nantes, 1 rue d'Enfer et à la librairie du château des ducs de Bretagne.
Tarif : 10 euros.
« Cette vue à vol d’oiseau de Nantes et de l’archipel ligérien, réalisée en 1886, met en relief les différents bras de la Loire qui séparent cinq prairies entre Pirmil et la ville historique. Une longue ligne de ponts s’étendant sur deux kilomètres permettait de les franchir. Le quartier des Ponts, formé par les faubourgs de Vertais, de Petite-Biesse et de Grande-Biesse, doit son nom à cette voie, unique passage reliant la Bretagne au Poitou jusqu’aux années 1880. »
« Construit entre 1876 et 1880 sur le bras de la Madeleine, le pont Haudaudine est l’amorce d’une seconde ligne de ponts qui traverse les îles de Loire par la rue Louis-Blanc – ouverte en 1854 pour desservir le nouveau quartier industriel de la Prairie-au-Duc – et le boulevard Victor-Hugo achevé en 1885. En amont, on aperçoit le clocher de l’ancienne église de la Madeleine, édifiée en 1844. »
« En 1888, les premières voitures de la deuxième ligne de tramway, qui dessert l’axe entre la Bourse et Pirmil, sont mises en circulation. Une aubette est installée sur la toute nouvelle place de la République, carrefour monumental entre la rue Louis-Blanc et les boulevards de la Prairie-au-Duc, Victor-Hugo et Babin-Chevaye. »
« Entrée sud du quartier des Ponts, le faubourg de Vertais s’étire entre le bras de Pirmil et la boire des Récollets. Implantée sur l’un des axes de circulation les plus importants de la ville, la rue attire de nombreuses activités commerciales et artisanales. Entre 1940 et 1972, les opérations urbaines programmées dans le quartier vont profondément reconfigurer cette partie de l'ancienne ligne des ponts et faire disparaître la rue de Vertais du paysage nantais. »
« Comblée en 1928, la boire de Toussaint, petit bras de Loire séparant les prairies de Grande et de Petite-Biesse, a favorisé l’implantation des industries textile et sucrière dans le faubourg des Ponts à partir de la seconde moitié du 18e siècle. Sur cette vue de 1927, la savonnerie Biette et la chaudronnerie Coyac se sont développées sur le site autrefois occupé par deux manufactures d’indiennes. »
« À partir de 1920, afin de répondre aux besoins croissants de la circulation, l’ouverture d’une large voie doublant l’ancienne ligne des ponts est décidée. Mais c’est seulement en 1947 que la voie Madeleine-Pirmil, baptisée boulevard des Martyrs-Nantais-de-la-Résistance le 10 août 1945, est achevée. Une partie de la rue de Vertais a dû être démolie pour son percement. »
« À la fin des années 1950, le quartier des Ponts forme un triangle enclavé au milieu des usines, des boulevards et du réseau ferroviaire qui traversent de part en part l’entre-deux-rives. Au sud, les immeubles de la place Mangin forme une porte monumentale à deux battants, tandis que les industries et les prairies dominent encore la partie amont, en attendant les premiers immeubles de la ZUP Beaulieu... »
« En 1961, le faubourg des Ponts est classé « îlot urbain à rénover en première urgence ». À cette date, la rue Grande-Biesse présente encore les caractéristiques d’un vieux faubourg avec de nombreux immeubles vétustes. En 1971, la partie située entre les n° 3 et n° 29 tombe sous les coups des bulldozers pour laisser place à une résidence étudiante. Ce projet étant repoussé, le terrain sert alors de parking et de jeu de boules jusqu’en 1988. »
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L'ouvrage "Quartiers, à vos mémoires. Quartier des Ponts" est en vente aux Archives de Nantes, 1 rue d'Enfer et à la librairie du château des ducs de Bretagne.
Tarif : 10 euros.