
Occupé depuis plusieurs semaines, le squat de l’Orangerie, rue Babonneau/Daubenton a fait l’objet d’une opération de relogement ce lundi 2 février. Insalubre, il ne permettait pas d’offrir des conditions d’accueil satisfaisantes pour les 195 personnes migrantes (hommes, femmes et enfants) qui y avaient trouvé refuge. Absence d’électricité et de chauffage, sanitaires insuffisants… autant d’éléments qui rendaient la période hivernale compliquée pour les occupants, sans compter les risques de transmission accrus de la Covid-19 dans un espace clos et densément peuplé.
Une opération de relogement a donc été menée par la Ville, en lien avec la Préfecture de Loire-Atlantique. Le SIAO (Service Intégré de l’Accueil et de l’Orientation) et le CCAS (Conseil Communal d’Action Sociale) ont également été mobilisés pour prêter main forte aux associations déjà sur le terrain. « L’opération s’est déroulée tranquillement et sereinement, a déclaré Johanna Rolland, Maire de Nantes, dans cette ville, nous sommes attachés à des valeurs humanistes qui ont motivé cette remise à l’abri. Elle a été préparée en concertation avec les acteurs associatifs. »
Ainsi, la majorité des personnes seront relogées, en urgence, dans des hébergements de vacances sur la côte. Ils seront accueillis par les équipe de l’association France Horizon. La Ville participera financièrement à ces frais. D’autres personnes, rencontrant des problématiques plus spécifiques, seront prises en charge par le SIAO.
L’accueil des personnes migrantes est un enjeu essentiel pour la Ville de Nantes. Nous travaillons en collaboration avec tous les acteurs à trouver des solutions afin de rétablir les personnes dans leurs droits.