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[Vidéo] En immersion avec la police métropolitaine des transports en commun

ActualitésPublié le 03 mai 2021

Depuis novembre 2020, la PMTC, votée à l’unanimité par les maires de la métropole, se déploie progressivement sur le réseau pour la sécurité de tous. Reportage sur le terrain avec une patrouille.

Radios bien calées sur les gilets de protection, menottes et bâtons de défense à la ceinture, François et Ali s'apprêtent à monter dans le tramway en direction d'Orvault-Grand Val. Les deux hommes guettent les alentours : « On scrute pour s’assurer que tout va bien sur le quai, nous sommes toujours en vigilance ». Depuis novembre, ils font partie de la quinzaine de professionnels (sur les 32 attendus fin 2021, voir plus bas) recrutés au sein de la police métropolitaine des transports en commun (PMTC) qui arpentent le réseau, dans les véhicules, aux arrêts et aux pôles d'échange. Leur mission ? « Ils œuvrent pour la sécurité de tous, en partenariat avec la police nationale, la gendarmerie, les différentes polices municipales et les personnels de la Semitan », explique Thierry Baudoin, directeur adjoint de la police métropolitaine des transports en commun.

François et Ali patrouillent dans le véhicule de la TAN et remontent l’allée centrale. Ils sont en lien avec Sonia, la cheffe de brigade, et Boudiaf restés à bord d’une voiture, « au cas où une interpellation devait être nécessaire. » Depuis novembre 2020, 17 interpellations ont eu lieu par les agents, pour divers motifs : incivilités, bagarres, outrages à agent... Mais la plupart du temps, ils répondent à de multiples sollicitations : demandes de renseignements sur un itinéraire, sur leur travail... « Nous devons être à l’écoute, savoir parler aux usagers, souligne François. J’aime ce contact avec la population, nos journées ne se ressemblent jamais ! »

Il y a deux choses essentielles dans ce métier : le respect et le dialogue. Cela permet de résoudre énormément de situations. 

Sonia, cheffe de brigade.

Au bout de la rame, alors que le tramway s’approche de l’arrêt René-Cassin, Patrick, un habitué de la ligne 2, n’hésite pas à saluer leur présence : « C’est vraiment une bonne chose, ça permet de limiter les incivilités, ça rassure. » Gratifiant ? « C’est vrai que nous avons beaucoup de retours positifs des usagers et des personnels de la Semitan, ça fait plaisir », salue Ali, un ancien policier national revenu à Nantes après une expérience en banlieue parisienne. 

Les agents de la PMTC se déploient progressivement depuis novembre. Recrutés pour leurs compétences, ils suivent une formation rigoureuse de 6 mois avant de pouvoir occuper le terrain. « Ils doivent être polyvalents, à l’écoute, capables d’intégrer une équipe et être force de proposition », abonde Thierry Baudoin. « Nous souhaitons avoir un haut niveau de qualité dans les profils retenus. Il s’agit de recruter des agents qui peuvent aussi être capables d’apaiser les situations », conclut Denis Tallédec, délégué métropolitain en charge de la prévention de la délinquance et de la sécurité publique.

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À noter

Votée à l’unanimité par les maires de la métropole, la PMTC se déploie progressivement depuis la fin de l’année 2020 :

  • Sur les 32 professionnels qui la composeront fin 2021, 18 ont été recrutés et ont suivi une formation rigoureuse de six mois : « Les procédures de recrutement continuent, c’est un métier sous tension car beaucoup de municipalités se dotent de policiers municipaux », explique Denis Tallédec, délégué métropolitain en charge de la prévention de la délinquance et de la sécurité publique.
  • En se dotant de la police métropolitaine des transports, Nantes Métropole innove : « C’est la première grande métropole française à le faire ! D’autres villes commencent à nous contacter pour en savoir plus sur notre organisation », révèle, en souriant, Thierry Baudoin.