En juin dernier, le Nantes Rezé Basket (NRB) et le Basket Club Saint-Paul Rezé (BCSP) avait officialisé leur fusion sous une nouvelle bannière : le Cercle Saint-Paul Nantes Rezé Atlantique Basket. Une fusion décidée dans l'urgence afin de ne pas avoir deux équipes à quelques kilomètres de distance évoluant en Ligue 2. Quatre mois plus tard, les contours de cette nouvelle formation sont connus, alors que la saison démarre le 25 septembre face à Mondeville. Premier élément, la nouvelle entité – qui garde la marque des Déferlantes – a désormais un nom moins complexe : le CSP Nantes Basket. Passées les questions administratives, que doit-on attendre du désormais pensionnaire de la Trocardière ?
« Il y a une attente forte »
Avec un budget de 850 000 euros, la club présidé par Pascal Jubier a des objectifs précis : finir dans les 5 premiers à l’issue de la saison 2021-2022. « C’est un budget raisonnable pour une Ligue 2. À titre d’exemple, c’était le budget de La Roche-sur-Yon il y a quelques années avant de monter en Ligue 1 », explique la direction.
« Il y a une attente forte autour de l’équipe, analyse Mamadou Cissé, l’entraîneur. On est le club numéro 1 en Loire-Atlantique. Forcément, ça crée de la pression mais ce n’est pas quelque chose de négatif. Ça doit justement nous pousser. À nous de bien faire les choses. » Pour obtenir des résultats, il dispose d’un effectif resserré de 13 joueuses, dont seulement 4 proviennent du NRB ou du BCSP : « On va devoir créer une cohésion de groupe et nous appuyer sur notre centre de formation. Il va y avoir de la concurrence, ça peut être une bonne chose pour élever le niveau.» C’était sans compter sur la tuile du début de saison avec la blessure d’Emma Guy. Indisponible pour au moins 14 semaines, l’Américaine est remplacée par sa compatriote, Alexa Hart qui arrive d’Al-Qazeres en Espagne. Cela n'a pas empêché les Déferlantes de signer une première victoire pour débuter leur pré-saison face à Alençon, début septembre.
Clément Cadiet