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FAUVES : quand la très jeune création sort du bois

ActualitésPublié le 25 mai 2022

Le festival, initié par le TU-Nantes et le Crous Nantes Pays de la Loire, affiche 26 rendez-vous pour sa première édition, du 24 mai au 3 juin. Il est gratuit pour les étudiants.

"Monumental" de Jocelyn Cottencin fait intervenir une quinzaine d'étudiants (© Jocelyn Cottencin).

C’est le dernier-né des festivals artistiques dans la métropole. FAUVES donne un coup de projecteur sur la très jeune scène de Nantes et d’ailleurs. « L’idée était de faire un festival pour la nouvelle génération d’artistes, leur donner l’occasion de monter leurs premiers spectacles, qu’ils soient tout juste diplômés, encore en recherche, accompagnés ou non dans un dispositif », explique Raphaëlle Huss au TU-Nantes, le théâtre universitaire qui pilote la manifestation avec le Crous Nantes Pays de la Loire. L’affiche est particulièrement fournie avec 26 rendez-vous au total : « Premiers spectacles, formes hybrides, tentatives artistiques et créations inédites composent un festival aventureux et joyeux ».

Après un prologue mardi 24 mai – où deux premières performances autour du son donnent le ton –  le gros du programme se déroule toute la semaine du 30 au 3 juin. On y découvre que les classiques continuent d’inspirer ou faire réagir les jeunes générations. Dans Comme une Phèdre (30 et 31 mai) et What’s up Phèdre (31 mai) Louise Emö met en scène des jeunes comédiens et musiciens autour de la grande figure tragique. Dans Triptyque (2 juin), Aïda Ben Hassine convoque les figures d’Éluard et Man Ray. Les Scandaleuses, d’Anne-Laure Thumerel, réhabilite les précieuses, figures féminines ridiculisées par Molière (30 mai).

« Urgence de dire, de faire »

Pour le reste, les jeunes créateurs explorent les champs du possible. « Il y a parfois une urgence de dire, de faire, en parlant de l’écologie, de l’actualité », observe Raphaëlle Huss. C'est le cas avec Les Enfants de Diane Saimond (1er juin) dont l’intrigue se situe après une explosion nucléaire, ou Anéantis de Mélanie Malgorn, réflexion sur la guerre et la violence (31 mai). Dans la création partagée Monumental, Jocelyn Cottencin réunit une vingtaine d’étudiants performeurs autour de l’art et de l’histoire (2 et 3 juin). Presque en miroir, Une histoire de la frivolité entre marais et champs de Meg Boury (3 juin)  questionne les représentations de la femme à travers l’Histoire, en empruntant au New burlesque et aux danses de cabaret !

À noter que FAUVES se veut très accessible, avec un tarif maximum de 6 € et des propositions en accès libre. Les étudiants de Nantes Université bénéficient même de la gratuité totale.

Programme détaillé sur le site du TU-Nantes