1. Réduire le gaspillage
« Sur les produits secs, les boissons…, on peut dépasser sans risques sanitaires la date "À consommer de préférence avant". Prévoir ses menus à l’avance permet d’acheter ce qu’il faut et de ne rien oublier dans le frigo. Avec les fanes de nombreux légumes, on peut faire des soupes ou des sauces. D’autres épluchures, comme les peaux de bananes, se réutilisent aussi. Enfin, les restes de plats se cuisinent et s’améliorent. »
2. Limiter la viande
« Trop de viande rouge, c’est mauvais pour la santé, maximum 500 g par semaine. On trouve des protéines dans le poisson - deux fois par semaine suffit -, dans les produits laitiers et dans les légumes secs et les céréales. En les associant (riz/lentilles, pois chiches/blé, maïs/haricots rouges), on a un très bon apport de protéines et c’est très nourrissant. »
3. Consommer des fruits et légumes
« De saison ! Les fraises ou les tomates en hiver, sont très chères. Local et bio, c’est encore mieux. Les économies faites en achetant moins de viande peuvent permettent d’acheter plus de fruits et légumes de qualité. »
4. Éviter le trop gras, le trop sucré
« Les plats très transformés sont mauvais pour la santé et souvent chers, tout comme les produits sucrés qui font plaisir à nos enfants. Ils sont riches en calories et pauvres en vitamines, minéraux… Il n’y a rien de plus sain que le fait-maison, si on peut. »
5. S’éduquer au goût
« Aimer les légumes, les fruits, ça s’apprend. Découvrir de nouveaux goûts, de nouvelles recettes, ce n’est pas évident. Pour améliorer sa santé et son assiette, il faut être un consommateur éclairé. De nombreux ateliers permettent de se familiariser avec une bonne nutrition, autant en profiter ! »
Des ateliers pour apprendre à cuisiner
Manger sain, oui mais encore faut-il savoir transformer en plat un aliment. À Nantes et dans la métropole, de nombreuses associations proposent des ateliers cuisine, comme la CLCV avec l’atelier « manger sain à petits prix » à la Maison des Confluences (quartier Nantes Sud) tous les 4es jeudis du mois (1 €). « On prépare un repas complet, équilibré et de saison, qui sert de support pour discuter pratiques alimentaires, santé… », explique Emilie Boyen, l’animatrice. Pour rejoindre un atelier et repartir avec des recettes faciles et pas chères, renseignez-vous auprès de votre maison de quartier ou du centre socio-culturel le plus proche.