2024-06-21T09:53:49Z https://metropole.nantes.fr/files/images/actualites/nature-environnement/biodiversite/Cisticole%20des%20joncs.jpg

Ces espèces en danger ont besoin de nous

Actualités- Mis à jour le 21 juin 2024

Territoire d’eau et de bocage, la métropole nantaise abrite plus de 4 000 espèces de plantes, d’oiseaux, de mammifères connues à ce jour… Cette biodiversité, merveilleuse mais fragile, mérite toute notre attention. Focus sur 5 espèces à connaître, pour mieux les protéger.

fritillaire-pintade.jpg

Flore

La fritillaire pintade

Cette plante à bulbe de forme gracieuse est l’une des plus précoces de l’année. Au début du printemps, l’éclosion de ses clochettes tachetées recouvre d’un tapis mauve les prairies de Loire qui lui doivent son nom.
Son milieu : les prairies de fauche, faiblement inondables et jamais labourées.
Sa population : 120 à 230 stations connues sur la métropole, tendance à la régression.
Ce qui la menace : la disparition des zones humides et l’intensification des pratiques agricoles.
Pour participer à son inventaire : rendez-vous sur Faune Pays de la Loire.

Cisticole des joncs.jpg

Oiseau

La cisticole des joncs

Très sensible aux hivers froids, ce petit passereau est soumis à de grandes fluctuations depuis que l’espèce est arrivée en Loire-Atlantique en 1969.
Son milieu : historiquement présent dans les zones de marais, il a désormais une prédilection pour les friches urbaines plutôt humides.
Sa population : en fort déclin en France, le département constitue l’un des derniers bastions de l’espèce.
Ce qui la menace : la disparition des friches et des zones humides.
Pour participer à son inventaire : rendez-vous sur Faune Pays de la Loire.

noctule-commune.jpg

Mammifère

La noctule commune

Cette chauve-souris au pelage roux et au cri puissant est l’une des plus grandes d’Europe. Elle peut parcourir 1000 kilomètres entre ses quartiers d’été et d’hiver.
Son milieu : les boisements avec des arbres à cavités.
Sa population : -88 % depuis 14 ans en France. Nantes accueille d’importantes colonies (150 individus environ, 50 % des effectifs de la Loire-Atlantique).
Ce qui la menace : les parcs éoliens, les pesticides responsables de la disparition des insectes dont elle se nourrit, la pollution lumineuse.
Pour participer à son inventaire : rendez-vous sur Faune Pays de la Loire.
Cohabiter avec les chauves-souris : infos sur Groupe chiroptères Pays de la Loire

Martinet noir.jpg

Oiseau

Le martinet noir

Profilé pour de longs vols ininterrompus, ce migrateur ne se pose que pour couver ou nourrir ses petits. Habitué des falaises rocheuses, il a su profiter de l’urbanisation et ses cris stridents se font désormais entendre l’été dans les bourgs.
Son milieu : la ville, il utilise les fissures dans les bâtiments pour construire son nid.
Sa population : 400 000 à 800 000 couples en France. On le retrouve sur toute la métropole, avec une forte concentration à Nantes.
Ce qui le menace : la modernisation des habitats, qui entraîne la disparition des cavités et la disparition des insectes dont il se nourrit.
Pour participer à son inventaire : LPO, matthieu.garnier@lpo.fr

Vipère aspic.jpg

Reptile

La vipère aspic

C’est la seule espèce venimeuse parmi les reptiles connus dans la métropole. Craintive et de plus en plus rare, ses morsures sont toutefois exceptionnelles.
Son milieu : le bocage, elle affectionne les fourrés, les friches et les haies denses.
Sa population : moins de 2 000 dans la région, contre 50 000 dans le seul Maine-et-Loire début 1900.
Cause de son déclin  : la disparition du bocage et l’urbanisation des friches.
Pour participer à son inventaire : POP Reptile

Quelle biodiversité près de chez moi ?

Consultez la carte des milieux et des espèces emblématiques (PDF) de Nantes Métropole, les fiches sur les espèces menacées, ou procurez-vous, auprès de votre mairie, le cahier de la biodiversité de votre commune. Trois sont déjà disponibles : Nantes, Sainte-Luce-sur-Loire et La Montagne.