Venez soutenir les Canaries le 15 février !
À la 7ᵉ place du classement, le FC Nantes affronte Le Havre samedi 15 février à Marcel-Saupin (places à partir de 1 euro). Coup d’envoi à 17 h.
Son regard affûté ne perd pas une miette de ce qui se joue sur la plaine des jeux des Basses-Landes, à Nantes Nord. Mardi 4 février, sous un froid glacial, c’est ici, à quelques kilomètres de leur fief de la Jonelière, que les footballeuses du FC Nantes ont délocalisé leur entraînement du jour. En bord de terrain, et comme lors des rencontres, Lucie Beaufreton, survêtement officiel sur le dos, est prête à surgir sur le rectangle vert. Aux petits soins avec ses joueuses, la jeune trentenaire est la kinésithérapeute des Jaunes et Vertes depuis près de trois ans. Si son visage n’est pas encore familier des supporters des Canaries, cela ne devrait pas tarder. Sa personnalité singulière et ses mains en or ont déjà conquis le « board » du FCN, qui n’a pas hésité à lui proposer un contrat à temps plein cette saison — la première dans l’élite pour la section féminine.
Originaire de Saumur, Lucie a suivi sa formation à l’école de kiné de Saint-Sébastien-sur-Loire, avant d’ouvrir son cabinet rue Mauvoisins, au sud de Nantes. Sportive dans l’âme et passionnée de tennis (elle a été classée 5/6), elle a notamment pris soin des athlètes à Roland-Garros, où ses mains expertes sont toujours appréciées. C’est finalement lors de « piges » pour la Ligue de football des Pays de la Loire que son destin a basculé définitivement en jaune. « C’est là-bas que j’ai été contactée par les responsables de la structure médicale du FC Nantes, Nicolas-Pierre Bernot et Isabelle Salaün », révèle celle qui est aujourd’hui devenue indispensable et dont le quotidien a été chamboulé. « C’est très différent de la patientèle de ville que j’avais avant. Là, je suis sur des sportives de haut niveau pour qui leur corps est un outil de travail. Derrière, il y a une vraie exigence sportive. »
En binôme avec la médecin de l’équipe, la docteure Élise Bernadeau, son job consiste à « remettre les joueuses sur le terrain le plus rapidement possible en respectant les délais de cicatrisation ». Et plus que cela : « J’aime beaucoup le rituel que l’on a : quand j’arrive le matin, je prépare les filles avant l’entraînement, je fais des straps, j’examine celles qui ont des petits pépins physiques. Je vois si elles peuvent s’entraîner. Mais c’est aussi un moment d’échanges sur la vie au quotidien. » Car au plus haut niveau, l’aspect psychologique est essentiel : « Une joueuse blessée qui ne peut plus jouer peut avoir du mal à le vivre. D’où l’importance de discuter, d’être à l’écoute, d’être dans l’empathie. »
Nicolas Chabot, l’entraîneur, d’apprécier : « Avoir une kiné à temps plein est le strict minimum pour une équipe qui joue à ce niveau. Sa présence est essentielle pour la réathlétisation, la « bobologie », la récupération. Aujourd’hui, Lucie porte différentes casquettes : elle a aussi un rôle social. Elle a les qualités naturelles pour échanger avec nos joueuses, parler de bien-être, de la vie en dehors du club. » Des joueuses qui ont déjà écrit l’histoire pour leur première dans l’élite du foot français. C’était en octobre dernier face au Paris Saint-Germain avec près de 17 000 spectateurs rassemblés à la Beaujoire. Un record d’affluence pour une rencontre de première division féminine, en dehors des matchs entre Lyon et Paris.
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À la 7ᵉ place du classement, le FC Nantes affronte Le Havre samedi 15 février à Marcel-Saupin (places à partir de 1 euro). Coup d’envoi à 17 h.
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