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Sur l’île de Nantes, le futur hôpital de Nantes prend forme

ActualitésPublié le 03 février 2025

Entamé en mars 2022, le chantier du nouveau CHU est à mi-parcours : la mise en service est attendue au 2e semestre 2027. On vous emmène visiter les coulisses de ce chantier hors-norme : une « ruche » où travaillent 1000 ouvriers.

Le gros œuvre des 12 bâtiments qui composent le nouvel hôpital est en voie d’achèvement. © Julien Gazeau – CHU de Nantes
Le gros œuvre des 12 bâtiments qui composent le nouvel hôpital est en voie d’achèvement. © Julien Gazeau – CHU de Nantes

Dans les allées, dans chaque bâtiment du futur CHU, des ouvriers s’affairent : 1000 personnes travaillent actuellement sur ce chantier hors-norme. Signe de l’avancée des travaux : il ne reste aujourd’hui que 4 des 15 grues installées au plus fort du chantier. « Le gros œuvre des 12 bâtiments  – fondations, murs, charpentes – sera terminé courant du premier trimestre 2025, d'où le départ progressif des grues, explique Guillaume Catoire, ingénieur en charge du projet. Nous avons aussi commencé les aménagements intérieurs sur certains bâtiments : les cloisons, l’électricité, les peintures... » Les bâtiments les plus avancés sont situés au nord du chantier, en bordure du boulevard Benoni-Goullin : « Nous terminons bientôt la partie extérieure pour laisser place au chantier d’aménagement du boulevard, piloté par Nantes Métropole et la SAMOA, qui débutera au printemps ».

plan nouvel hopital janvier 2025.jpg

Ouverture attendue au 2e semestre 2027

« Nous monterons jusqu’à 1300 ouvriers sur site quand nous aurons engagé le second œuvre dans tous les bâtiments, poursuit l'ingénieur. L’objectif étant de livrer l’ensemble des bâtiments fin 2026 : pour l’instant nous tenons les délais. » Plusieurs mois seront encore nécessaires après cette livraison avant d’ouvrir au public : une période « à blanc » pour meubler l’hôpital, installer les équipements médicaux, s’assurer du bon fonctionnement, de la sécurité et obtenir tous les certificats administratifs nécessaires. L’ouverture du nouvel hôpital se fera au deuxième semestre 2027, en même temps que la desserte par les nouvelles lignes de tramway et de busway.

L’avancée du chantier en images (photos Rodolphe Delaroque)

L’entrée principale s’effectuera sur la rue Simone-Veil, connectée au tramway. « C’est le lieu à partir duquel on orientera les patients vers les différents services pour les rendez-vous de consultation », explique Laurence Jay-Passot, directrice générale adjointe du CHU.

Le hall d’accueil principal de l’hôpital

L’entrée principale s’effectuera sur la rue Simone-Veil, connectée au tramway. « C’est le lieu à partir duquel on orientera les patients vers les différents services pour les rendez-vous de consultation », explique Laurence Jay-Passot, directrice générale adjointe du CHU.
A l’arrière de ce hall, une place et des rues végétalisées ouvriront sur le cœur de l’hôpital. « L’ensemble sera accessible en journée. Une promenade sera aussi aménagée par Nantes Métropole sur le quai Wilson, il y aura également un jardin des enfants au pied du pôle femmes-enfants. »

La place hospitalière : une cour végétalisée

A l’arrière de ce hall, une place et des rues végétalisées ouvriront sur le cœur de l’hôpital. « L’ensemble sera accessible en journée. Une promenade sera aussi aménagée par Nantes Métropole sur le quai Wilson, il y aura également un jardin des enfants au pied du pôle femmes-enfants. »
On y entrera depuis le boulevard Benoni-Goullin. Des quais abrités permettront aux ambulances, au SAMU et aux véhicules particuliers de déposer les patients, avec un petit parking en souterrain. Un accueil pédiatrique dédié sera proposé au fond de cette cour.

La cour des urgences

On y entrera depuis le boulevard Benoni-Goullin. Des quais abrités permettront aux ambulances, au SAMU et aux véhicules particuliers de déposer les patients, avec un petit parking en souterrain. Un accueil pédiatrique dédié sera proposé au fond de cette cour.
L’hélistation. La nouvelle hélistation prendra place sur une charpente métallique montée sur ressorts : elle pourra accueillir jusqu’à 3 hélicoptères en même temps. « A partir de là, l’axe rouge d’urgence vitale permettra de rejoindre directement les urgences par un double ascenseur, avec une connexion directe vers le bloc opératoire », indique Guillaume Catoire, ingénieur en charge du projet.

L’hélistation

La nouvelle hélistation prendra place sur une charpente métallique montée sur ressorts : elle pourra accueillir jusqu’à 3 hélicoptères en même temps. « A partir de là, l’axe rouge d’urgence vitale permettra de rejoindre directement les urgences par un double ascenseur, avec une connexion directe vers le bloc opératoire », indique Guillaume Catoire, ingénieur en charge du projet (photo d’archives).
Le bloc opératoire et d’imagerie. Situé au centre, ce bâtiment de trois niveaux sera plus bas que ceux qui l’entourent : sa toiture sera végétalisée. « Un hôpital a beaucoup d’équipements techniques en toiture : la végétation permet de créer une 5e façade agréable et qui tempère la chaleur l’été ». La terre a déjà été apportée sur place.

Le bloc opératoire et d’imagerie

Situé au centre, ce bâtiment de trois niveaux sera plus bas que ceux qui l’entourent : sa toiture sera végétalisée. « Un hôpital a beaucoup d’équipements techniques en toiture : la végétation permet de créer une 5e façade agréable et qui tempère la chaleur l’été ». La terre a déjà été apportée sur place.
Les bâtiments d’hospitalisation. Les quatre bâtiments situés côté Loire accueilleront les personnes hospitalisées. « Au rez-de-chaussée les consultations, au premier un plateau de médecine ambulatoire, les étages suivants abritant les chambres. » La plupart des chambres profiteront de la vue Loire : « En été, les façades en triple vitrage réguleront la chaleur avec un store à lamelles dans un vide ventilé. En hiver, l’apport de lumière est important. Nous sommes sur un bâtiment bio-climatique. »

Les bâtiments d’hospitalisation

Les quatre bâtiments situés côté Loire accueilleront les personnes hospitalisées. « Au rez-de-chaussée les consultations, au premier un plateau de médecine ambulatoire, les étages suivants abritant les chambres. » La plupart des chambres profiteront de la vue Loire : « En été, les façades en triple vitrage réguleront la chaleur avec un store à lamelles dans un vide ventilé. En hiver, l’apport de lumière est important. Nous sommes sur un bâtiment bio-climatique. »
Le pôle femmes-enfants-adolescents. Situé à l’est du site, c’est le bâtiment le moins avancé pour l’instant, et l’un des plus imposants. « Il sera directement connecté à l’accueil des urgences pédiatriques et au bloc opératoire, avec une sécurité périnatale renforcée, explique la directrice adjointe. Nous innovons avec 25 chambres familiales permettant d’héberger les parents dont la présence participe au soin. Toutes les chambres pour enfants seront aussi équipées de fauteuils-lits pour héberger un parent si besoin. »

Le pôle femmes-enfants-adolescents

Situé à l’est du site, c’est le bâtiment le moins avancé pour l’instant, et l’un des plus imposants. « Il sera directement connecté à l’accueil des urgences pédiatriques et au bloc opératoire, avec une sécurité périnatale renforcée, explique la directrice adjointe. Nous innovons avec 25 chambres familiales permettant d’héberger les parents dont la présence participe au soin. Toutes les chambres pour enfants seront aussi équipées de fauteuils-lits pour héberger un parent si besoin. »
Des passerelles qui relient les bâtiments. De 1, 2 ou 3 étages, ces « ponts couverts » permettront de relier les bâtiments sans avoir besoin de sortir à l’extérieur. Il y en a 20 en tout : « Chacune de ces passerelles est montée sur le site puis soulevée par une grue avant d’être reposée sur des corbeaux, des blocs de béton ancrés dans les bâtiments », indique le chef de projet.

Des passerelles qui relient les bâtiments

De 1, 2 ou 3 étages, ces « ponts couverts » permettront de relier les bâtiments sans avoir besoin de sortir à l’extérieur. Il y en a 20 en tout : « Chacune de ces passerelles est montée sur le site puis soulevée par une grue avant d’être reposée sur des corbeaux, des blocs de béton ancrés dans les bâtiments », indique le chef de projet.
Un bâtiment dédié à la logistique. Le bâtiment au nord-est du site sera dédié à la logistique et au fonctionnement technique du CHU. Plusieurs quais permettront de décharger les matériels : « A partir de là, des robots prendront en charge les palettes pour les acheminer dans les services concernés. Cette innovation permettra de recentrer les soignants sur leur cœur de métier. »

Un bâtiment dédié à la logistique

Le bâtiment au nord-est du site sera dédié à la logistique et au fonctionnement technique du CHU. Plusieurs quais permettront de décharger les matériels : « A partir de là, des robots prendront en charge les palettes pour les acheminer dans les services concernés. Cette innovation permettra de recentrer les soignants sur leur cœur de métier. »
L’Institut de recherche en santé. Financé par Nantes Métropole, l’État et l'Europe, l’amphithéâtre de ce bâtiment dédié à la recherche accueillera formations et conférences. En proximité du nouveau CHU, il permettra de faire toujours plus de lien entre soin, recherche et enseignement.

L’Institut de recherche en santé

Financé par Nantes Métropole, l’État et l'Europe, l’amphithéâtre de ce bâtiment dédié à la recherche accueillera formations et conférences. En proximité du nouveau CHU, il permettra de faire toujours plus de lien entre soin, recherche et enseignement.
1200 places de parking en sous-sol. 700 seront réservées au personnel, 300 aux visiteurs, 200 sont des arrêts minute. On y accédera aux entrées ouest et est avec un cheminement souterrain pour mener directement à chaque service. « Tous les parkings sont cuvelés : l’eau n’y pénétrera pas en cas d’inondation. Ça a été pensé pour tenir une crue millénale, très rare, alors même que nous ne sommes pas en secteur inondable. »

1200 places de parking en sous-sol

700 seront réservées au personnel, 300 aux visiteurs, 200 sont des arrêts minute. On y accédera aux entrées ouest et est avec un cheminement souterrain pour mener directement à chaque service. « Tous les parkings sont cuvelés : l’eau n’y pénétrera pas en cas d’inondation. Ça a été pensé pour tenir une crue millénale, très rare, alors même que nous ne sommes pas en secteur inondable. »

Un site internet pour tout savoir sur le nouvel hôpital

Alors que les murs du futur hôpital de Nantes s’érigent progressivement, le CHU vient de mettre en ligne un site dédié au nouvel établissement. Vous retrouverez toutes les informations essentielles sur le projet, ses origines, son ambition et ses spécificités, ainsi qu’une série d’informations pratiques et les dernières actualités en suivant ce lien.

Le nouveau CHU en chiffres

220 000 m2 de bâtiments

1 527 lits et places en ambulatoire, dont 90% de chambres seules (contre 35% dans l’actuel Hôtel-Dieu)

1, 25 milliard d'euros d'investissement

30% de consommation énergique en moins (géothermie, chauffage urbain et panneaux solaires photovoltaïques)