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Déchets alimentaires : 5 choses à savoir sur vos points de collecte
Publié le 03 déc. 2025
Dernière mise à jour 03 déc. 2025
Débuté à la rentrée 2025, le déploiement des points de collecte bat son plein dans les 23 communes de la Métropole hors Nantes. Précisions.
Chaque habitant de Nantes Métropole va disposer, selon son lieu de résidence, de l’une de ces trois solutions gratuites pour trier ses déchets alimentaires : composteur individuel, composteur collectif, point de collecte. Voici cinq choses à savoir sur cette dernière solution.
1. Le calendrier du déploiement tenu
La solution des points de collecte a été choisie pour les quartiers les plus denses. Environ 105 000 foyers (plus de 70 %) sont concernés, en plus des habitants de Nantes déjà équipés. « 2 100 points de collecte doivent être installés sur l’espace public entre septembre 2025 et avril 2026,
explique Fanny Champion à la direction des déchets. Le déploiement a un peu d’avance par rapport au planning initial, mais des ajustements sont à prévoir jusqu’à l’été. »
2. Des visites à domicile planifiées
Les habitants concernés par le déploiement de points de collecte dans leur quartier sont informés par un courrier préalable de Nantes Métropole. « Et une quinzaine de jours avant leur installation dans l’espace public, les futurs points de collecte sont identifiés au sol avec un pochoir représentant une pomme et une orange ».
Une fois les abri-bacs installés, l’entreprise d’insertion Trait d’union effectue des visites à domicile pour une bonne information des habitantes et habitants sur le tri des déchets alimentaires. « Ils sont 14 ambassadeurs travaillant en binôme, missionnés par la collectivité. Merci de bien les recevoir ! »
3. Des consignes de tri simples
Si vous n’avez pas de récipient adapté pour recevoir vos déchets alimentaires, les ambassadeurs peuvent justement vous donner un seau dédié. Il facilitera le tri et le transport vers le point de collecte. Quant aux consignes de tri proprement dites, elles sont simples : « Tous les déchets alimentaires peuvent y être déposés, même mettre la carcasse de poulet, les os, les coquilles d’huîtres ou de moules… L’important, c’est de garder ses déchets en vrac et de ne pas les mettre dans des sacs »,
explique Fanny Champion, avant de se féliciter du peu de déchets « indésirables »
retrouvés dans les bacs : « Ce sont surtout des emballages et du verre. Le taux de refus est seulement de 5 % : c’est bien et il faut le maintenir. »
4. Les biodéchets valorisés
Que deviennent les déchets alimentaires une fois collectés ? Ils sont amenés sur une plateforme de valorisation gérée par l’entreprise rezéenne De l’assiette au champ. La moitié est transformée en « soupe méthanogène » pour alimenter des méthaniseurs régionaux et fournir de l’énergie (biogaz) . « L’autre moitié est transportée sur le site de compostage de Suez à Vallet. Ils sont mélangés à des déchets verts pour transformation en compost et valorisation dans l’agriculture »
.
5. Le centre historique de Nantes à l’étude
Le site patrimonial remarquable (SPR) de Nantes sera le dernier secteur du territoire métropolitain équipé en points de collecte. Ce « secteur sauvegardé » de 126 hectares, où vivent plus de 17 000 habitants, connaît diverses contraintes : présence de nombreux métiers de bouche, validation par l’architecte des Bâtiments de France… « Le sujet est complexe et demande du temps. Mais l’étude est en cours, avec plusieurs scénarios envisagés pour que l’on puisse mettre rapidement en place un dispositif. »