Rénovation : deux rendez-vous gratuits pour démêler le vrai du faux

Après une suspension au printemps, le guichet d’aide à la rénovation énergétique MaPrimeRénov’ sera de nouveau accessible le 30 septembre avec de nouveaux critères. Le dispositif rouvre dans un premier temps aux ménages aux revenus très modestes et seuls les logements les plus énergivores (E, F, ou G) seront éligibles au parcours accompagné. Alors que les aides évoluent et que l’Agence nationale de l’habitat (Anah) a lancé cet été une campagne de lutte contre les arnaques à la rénovation énergétique, à Nantes, la Maison de l’habitant se saisit de cette actualité et propose en cette rentrée deux rendez-vous gratuits, sur inscription, pour réaliser sereinement ses travaux. 

Un « Apéro Réno » est ainsi organisé le jeudi 2 octobre, de 18h à 20h. « Nous allons parler rénovation énergétique, adaptation du logement au vieillissement ou au handicap et projet d’extension, annonce Audrey Lemercier de l’ADIL (Agence départementale d’information sur le logement) de Loire-Atlantique. La soirée démarrera par une courte conférence sur les aides financières et la réouverture progressive de MaPrimeRénov’. Ensuite, les participants pourront rencontrer différents corps de métiers : France Rénov’ et SOLIHA pour les aides financières et les projets de rénovation et d’adaptation, l’ADIL pour la partie juridique et le Conseil d’architecture, d’urbanisme et d’environnement (CAUE) pour le volet architectural. On croise les compétences pour offrir le maximum d’informations. » 

Le mardi 14 octobre, toujours de 18h à 20h, place à une soirée « S’informer sur les aides et se prémunir contre les fraudes » animée par France Rénov’ et l’association nationale de consommateurs et usagers CLCV. « On constate un démarchage abusif dans le champ de la rénovation énergétique : des structures se font passer pour des organismes officiels en indiquant qu’il faut réaliser un diagnostic, d’autres se présentent comme la Maison de l’habitant en demandant le revenu fiscal de référence… L’idée, c’est de venir outiller les habitants sur ce sujet », indique Audrey Lemercier. Un premier atelier permettra de déjouer les fraudes, un deuxième informera sur les droits et recours si l’on est victime d’une arnaque.