Nijinskid maxi : la danse rencontre le jeune public

Publié le 07 févr. 2024

Dernière mise à jour 05 févr. 2025

Cette semaine, dans cinq communes métropolitaines, le festival jeune public Nijinskid maxi programme cinq spectacles chorégraphiques et des ateliers destinés aux enfants de plus de 6 ans et leurs parents.

  • Le spectacle "En haut, en bas" est un dialogue émouvant entre un trapéziste et un danseur au sol © Kévin Rolland.
    Le spectacle "En haut, en bas" est un dialogue émouvant entre un trapéziste et un danseur au sol © Kévin Rolland.

Depuis sa création en 2013, la manifestation dédiée à la danse n'a de cesse de proposer une programmation de qualité au jeune public. De mardi à dimanche, plusieurs spectacles, sélectionnés, de conserve, par les salles partenaires de Couëron, Bouguenais, Saint-Herblain, Indre et Nantes, sont regroupés sous l'intitulé Nijinskid Maxi.

Ils s'adressent, plus particulièrement, aux enfants de six ans et plus. « Il faut que ces spectacles aient un propos développé avec une qualité chorégraphique et qu'ils soient adaptés à l'âge du public », souligne Jean-Noël Charpentier, programmateur jeune public à Onyx.

Par ailleurs, des ateliers parents/enfants, incitant à bouger ensemble, sont également programmés, notamment au CCN de Nantes.

Un avant-goût de cette programmation en quatre propositions

  • "Hip Hop Classic Parade", un spectacle imaginé par David Rolland © Frédéric Iovino.
    "Hip Hop Classic Parade", un spectacle imaginé par David Rolland © Frédéric Iovino.

 

  • Hit Hip Pop Classic Parade de David Rolland Chorégraphies. Sous la houlette du chorégraphe nantais David Rolland, petits et grands sont appelés à bouger leur corps tout en se glissant dans les pas de deux danseurs, avec, en guise de bande-son, des tubes pop, rap, disco ou de musique classique. Vendredi 7 février à 20h, salle des 3 îles, Indre.    
  • Ronces de la Cie Kokeshi. Nouvelle création de la Nantaise Capucine Lucas, Ronces s'attache à une figure féminine singulière, la sorcière, avec, sur scène, trois interprètes dansant à l'unisson, dans la glace ou dans les flammes. Samedi  8 février à 15h, au Piano'cktail, Bouguenais.
  • Salti de la Cie Toujours après minuit. Point de départ du spectacle de la troupe parisienne : la tarentelle, danse populaire du sud de l'Italie, trois interprètes s'appropriant cette danse réputée pour soigner les piqûres d' araignées ! Samedi 8 février à 17h, au théâtre Boris Vian, Couëron.  
  • En haut en bas de la Cie Pilot fishes. À l'instar de Spiderman, moi et le reste du monde du chorégraphe Alexandre Blondel (mardi 4 février, à 20h, à Onyx), En haut en bas est une création, laquelle est portée par deux sœurs, Agathe et Léa Rault, l'une au trapèze, l'autre au sol. Dimanche 9 février à 17h, à Onyx, Saint-Herblain.

Tarifs : 5 ou 10 euros.

 

Un festival scindé en trois parties

Lors de cette douzième édition, le festival a effectué sa mue, motivée par le désir de s'adresser différemment à un public précis : les adolescents. « Une partie de la jeunesse a été affectée par la période du Covid, explique Jean-Noël Charpentier. Cela nous a donné envie de leur donner la parole à la fin des spectacles, de réaliser un travail in situ avec eux. »

Cela sera chose faite le 2 avril prochain, grâce au festival Tornado, comprenant des spectacles, ateliers, workshops et créations participatives. Dans cette logique de s'adapter aux rythmes et équilibres de chacun, les tous petits (de 1 à 5 ans) possèdent désormais leur Nijinskid mini, qui s'est déroulé, en novembre dernier, dans des espaces plus intimistes. 

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