Naolib, ça sert à quoi ?
À compter de la mi-septembre 2023, les offres de mobilité Tan, Nge parkings, bicloo, Effia seront réunies sous un même nom : Naolib. Objectif : plus de cohérence. « L’idée, c’est de mettre l’usager au centre d’un bouquet de services qui va lui permettre de se déplacer de la manière la plus efficace possible », explique Pascal Bolo, président de la Semitan. D'ici 2025, « avec une carte Naolib, on pourra prendre les transports en commun, réserver un vélo en libre service, accéder à un parking et le payer. Et on n’aura fourni qu’une seule fois ses coordonnées », précise Bertrand Affilé, vice-président en charge des stratégie de mobilité, qui rappelle que « pour voyager facilement il faut souvent utiliser plusieurs moyens de transport ».
Quels outils vont être déployés ?
Naolib va se déployer mi septembre 2023 avec un site web naolib.fr et une plateforme téléphonique, Allo Naolib, accessible en journée via un numéro unique et gratuit, 02 40 444 444. « naolib.fr sera une adresse unique, avec une grande facilité d’usage et une ergonomie particulièrement efficace », résume Pascal Bolo. Le site offrira ainsi une information groupée sur tous les modes de déplacements de la métropole, y compris l’autopartage et le covoiturage, permettra la recherche d’itinéraires, indiquera en temps réel les disponibilités dans les parkings-relais et en station de vélo libre-service, fournira de l’info trafic... Toute l’offre de mobilité pro (packs mobilité, flotte de vélo, transports en commun, tourisme d’affaires…) y sera présente, ainsi que le volet aide et obligation des employeurs. Le site proposera aussi un « auto-diagnostic mobilité » pour être guidé dans ses modes de déplacement.
Pourquoi une plateforme téléphonique ?
Outre le fait qu’elle intéressera tous ceux et celles qui ne sont pas à l’aise avec le numérique, Allo Naolib offrira deux types de services : « Un renseignement immédiat sur les offres et la possibilité de prendre rendez-vous pour faire un bilan de sa mobilité, se voir proposer les meilleurs moyens de se déplacer en fonction de son mode de vie ou de ses usages », explique Pascal Bolo. Et les mobiles ? Une application unique est en cours de développement et verra le jour « d’ici fin 2025 », indique Johanna Rolland, présidente de Nantes Métropole. Elle regroupera plusieurs fonctionnalités comme la planification des trajets et de l’info en temps réel, et permettra de souscrire et d’utiliser l’ensemble des offres mobilité.
Pourquoi avoir choisi ce nom et ce logo ?
Le nom Naolib évoque deux notions : « Nao comme Naoned, pour marquer l’ancrage sur le territoire, et lib pour la liberté de circuler, voyager », explique Johanna Rolland. Le logo et le graphisme choisis évoquent une itinérance douce et fluide. Le vert « pop » choisi pour l'identité souligne la dimension écologique du projet : les mobilités alternatives à l’usage individuel de la voiture participent à la lutte contre le changement climatique. À noter que des panels citoyens ont été consultés à chaque étape, pour la création du nom comme pour l’univers visuel Naolib.
Comment Naolib va-t-elle être déployée ?
Le nouveau logo va remplacer à terme les différentes identités visuelles des opérateurs de mobilité. Mais son déploiement va se faire de manière progressive et raisonnée : Naolib va être appliquée au fur et à mesure du renouvellement des matériels (bus, tramway, vélo), lors des fins de stock de documents (ex. carte mobilité Naolib) ou lors de réédition (fiche horaire, dépliant, etc). « Nous avons fait le choix de la sobriété budgétaire, de faire avec l’existant pour éviter des dépenses », insiste Bertrand Affilé.
Derrière Naolib, on parle de quoi ?
Alors que les transports constituent aujourd’hui un tiers de l’empreinte carbone des Français, les nouveaux outils doivent inciter aux changements de comportements. Auto-diagnostic, témoignages, simulateur d’impact carbone, comparatif de chaque mode de déplacement selon trajet pour la distance, coût financier, temps de trajet… autant d’éléments qui seront rendus tangibles grâce à Naolib. « Du point de vue de l’habitant, ce service va totalement faciliter la vie et du point de vue de l’intérêt général, on continue de faire monter en puissance les transports non polluants. On veut les rendre plus agréables, plus rapides, plus confortables, plus sécurisés et moins coûteux que la voiture individuelle », souligne Johanna Rolland.