La revue Bonne Garde remonte sur scène

Dans quel état d'esprit êtes-vous après ces longs mois loin de la scène?

« On commence à stresser un peu ! Cela va bientôt faire deux ans que la revue a été interrompue brutalement par la crise sanitaire. Au total, 90 bénévoles – machinistes, couturières, placeuses, comédiens, danseurs – et une dizaine d'intermittents du spectacle, techniciens, musiciens et orchestre, s'activent en coulisses depuis des mois pour préparer ce nouveau spectacle placé sous le signe du sourire. On est vraiment heureux de retrouver le public. Il était temps ! »

À quoi doivent s'attendre les spectateurs ?

« Le spectacle se déroulera en deux temps avec des tableaux chantés et dansés, entrecoupés de sketches qui revisiteront l'actualité nantaise et internationale de l'année passée. Dans la première partie, on va dire adieu au virus, rendre visite à nos politiques dans un Ephad, parler de la fermeture du Nid de la Tour de Bretagne et rendre hommage à Mermoz ainsi qu'aux musiques de Zidi. L'ouverture de la deuxième partie, écrite pendant le confinement, sera une ode à la nature avec un tableau très coloré. D'autres sujets comme l'anniversaire de la reine d'Angleterre ou le vignoble seront aussi abordés. Neuf comédiens et comédiennes et six à huit danseuses seront sur scène. On compte d'ailleurs deux nouvelles jeunes recrues ! »

Vous fixez-vous des limites à ne pas dépasser ?

« L'idée est de rire de la vie sans jamais tomber dans la vulgarité ou la méchanceté ! Nos sketches sont des caricatures. On essaie de garder ce côté farfelu-burlesque et cet esprit chansonnier qui nous caractérisent depuis toutes ces années. »