![Quai des Chaps accueille des bureaux, ateliers de répétition et chapiteaux. Quai des Chaps accueille des bureaux, ateliers de répétition et chapiteaux.](/files/images/actualites/culture-loisirs-patrimoine/artistes%20et%20compagnies/LaPetite2_800.jpg)
Quai des Chaps ? Un vaste espace qui tient à la fois de la fête foraine et de la friche artistique, dominé par deux chapiteaux de cirque et longé par le périphérique. Cette propriété de la Ville de Nantes, située route de Sainte-Luce, accueille depuis 2012 les professionnels des arts vivants. Quatre structures – Maboul Distorsion, Madame Suzie Productions, Mobil Casbah et Sweat Lodge – y résident en permanence, ainsi que quelques habitants. Mais le lieu est aussi ouvert aux formations et artistes extérieurs. « Ils viennent pour des résidences ou pour de la formation professionnelle », explique David Limandat.
La formation professionnelle maintenue
L’unique salarié permanent de la structure a vécu, comme tous les professionnels du secteur culturel, le coup d’arrêt brutal du printemps 2020 puis une année marquée par l’incertitude. Quai des Chaps a pourtant maintenu son activité autant que possible. « Pendant l’été, nous avons proposé les "Dimanches à Quai des Chaps" avec des petites formes sous chapiteau. Nous avions environ 200 spectateurs chaque semaine, ça a créé une émulation », explique-t-il.
Les sessions de formation professionnelle ont pratiquement toutes été maintenues : « Elles portent sur des aspects techniques, artistiques ou administratifs ». Pendant l’hiver, avec le soutien financier de la Ville, du Département et de la Région, Quai des Chaps a organisé un programme de soutien pour des artistes circassiens souhaitant reprendre l’entraînement.
Dans l’attente de la reprise, les résidents de Quai des Chaps s’activent. Construction de décors, répétition des spectacles, filages techniques… et même représentations, mais uniquement devant d’autres acteurs culturels. « Le collectif tire son épingle du jeu parce qu’il a plusieurs activités, constate David Limandat, mais les gens ont du mal à se projeter. Ce qui nous manque, c’est des perspectives ! »