Kombouaré : « Rien de plus beau que de voir la Beaujoire exploser de joie »

À une marche du Stade de France. Ce mercredi soir, le FC Nantes reçoit l’AS Monaco en demi-finale de Coupe de France dans une Beaujoire des grands soirs. À guichets fermés – les places se sont arrachées en 24 heures à peine - l’antre des Canaris promet d’être bouillant. « Le public est en train de s’identifier à son équipe. Il frémit de nouveau. Il n’y a rien de plus beau que de voir la Beaujoire exploser de joie », savoure Antoine Kombouaré, l’entraîneur nantais. On le voit, il y a de l’impatience. Il y a quelque chose qui se passe. » Un engouement dopé par les bons résultats en Ligue 1 de l’octuple champion de France (7e) qui s’est récemment adjugé le scalp du Paris Saint-Germain. 

Quinze ans après

Mais surtout, les supporters des Jaune et Vert, privés ces dernières années des frissons des grands matchs, vont retrouver la demi-finale de la Coupe de France quinze ans après. C’était en 2007 et une défaite face à Marseille. Et il faut remonter en 2000 pour voir Nantes accéder à la finale et l’emporter contre Calais. Une autre époque. Face aux Monégasques, les Nantais vont devoir « redoubler d’efforts contre un adversaire qui dispose de grands joueurs et qui ne fera pas de cadeau », souligne Antoine Kombouaré, vainqueur de la Coupe de France en tant que joueur sous le maillot du PSG. 

Mais l’entraîneur nantais, qui compte quatre absents pour ce match (Fabio, Coco, Augustin et Geubbels), ne s’avoue pas vaincu pour autant : « Nous sommes en confiance, solides et capables de produire du jeu. Il y a une cohésion fantastique entre les joueurs. » Analyse partagée par Samuel Moutoussamy, le milieu de terrain : « Il y a de la joie dans le vestiaire et beaucoup d’intensité lors des séances d’entraînement. Nous sommes déterminés et on peut faire la différence à tout moment dans cette rencontre. » Le FCN est-il capable de faire le même coup que contre Paris il y a dix jours ?