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L’école du Plessis-Cellier ferme sa rue aux voitures

ActualitésPublié le 16 juin 2023

Pour apaiser et sécuriser les abords des écoles, les rues scolaires sont un levier d’action de la démarche d’écomobilité scolaire décidée par la Ville de Nantes il y a plusieurs années. Exemple à l'école du Plessis-Cellier.

Les barrières permettent de fermer temporairement la rue aux voitures pour des entrées ou sorties d’école plus tranquilles. ©Rodolphe Delaroque
Les barrières permettent de fermer temporairement la rue aux voitures pour des entrées ou sorties d’école plus tranquilles © Rodolphe Delaroque.

Jeudi 15h50, Fatima installe la barrière pour fermer la rue des Alouettes devant l’école du Plessis-Cellier. Maman de trois enfants, scolarisés en maternelle et primaire, elle a tout de suite répondu présente à l’appel à parents bénévoles pour s’occuper de la barrière. « Je n’habite pas loin, ça ne me dérange pas d’arriver 15 minutes plus tôt. Fermer la rue aux heures d’entrée et de sortie de classes c’est génial. On est rassuré, on n’a plus besoin de courir après nos enfants, de faire attention aux voitures qui roulent trop vite… »

Depuis le 2 mai, chaque jour entre 8h30 et 9h puis entre 15h50 et 16h30, les barrières interdisent l’accès aux voitures uniquement sur la portion devant l’école. « Depuis 20 ans nous demandons que la rue soit redonnée aux enfants, précise Jamal Ouggourni, élu de quartier Bellevue-Chantenay-Saint-Anne. J’étais parent d’élèves, je suis maintenant élu et je participe aux deux conseils d’école, j’ai vu la transformation de la rue. Le bus a d’abord été dévié, puis des poteaux ont été mis sur le trottoir pour éviter le stationnement gênant, puis le ralentisseur. Aujourd’hui avec les barrières l’espace est enfin apaisé et sécurisé. »

Apaiser les abords des écoles et changer les comportements

Ce principe de rues scolaires est expérimenté depuis quelques années pour apaiser les abords des écoles aux entrées et sorties des élèves et favoriser la mobilité douce. Dix écoles sont aujourd’hui concernées, les barrières étant déjà en fonctionnement ou en cours d’expérimentation. « Ce dispositif est un volet de la démarche d’écomobilité scolaire mis en place par la Ville lors du précédent mandat, précise Simon Citeau, adjoint en charge des déplacements doux. Cette démarche a pour objectif de sécuriser le chemin de l’école et d’encourager les changements de comportements. »

Au Plessis-Cellier, Mohammed le gardien s’occupe de la fermeture le matin et les parents bénévoles le soir. Ils sont une quinzaine mobilisés actuellement mais il en faudrait davantage pour pallier aux imprévus, aux départs d’une année sur l’autre. « C’est nouveau, les parents sont motivés, on verra si ça tient dans la durée, sous la pluie ou dans le froid de l’hiver, s’interroge Chloé, maman d’élève qui s’occupe de la barrière le mardi. » En attendant l’hiver, les enfants et parents profitent des beaux jours pour discuter et rouler en trottinette ou en vélo sur la route, en toute tranquillité.