Bon à savoir
L’association recherche des récupérateurs/récupératrices et des familles d’accueil pour chouchouter les pousses pendant une année avant adoption.
Intéressés ? Toutes les infos pratiques sont sur le site de Repousse
Dans le jardin de Marion Huet, de nombreuses jeunes pousses d’arbres grandissent en attendant d’être adoptées. En 2023, la graphiste a lancé l’association Repousse, une pépinière d’arbres participative, un peu par hasard. « Avec mon conjoint, nous avons un terrain de 4000 m2 à Saint-Philbert-de-Bouaine où nous avons planté 150 arbres dans l’objectif de recréer une forêt, raconte-elle. On s’est rendu compte que les très grands arbres de pépinières s’enracinaient moins bien que les petits arbres que l’on récupérait sur des chantiers. On en a récupéré davantage (200 en 2022), des amis étaient intéressés, on a mis des messages sur les réseaux sociaux et l’engouement a été tel qu’on a créé Repousse. »
L’objectif de l’association ? Récupérer des pousses d’arbres qui sont au mauvais endroit (chantiers, jardins…), les confier à des familles d’accueil jusqu’à ce qu’ils atteignent 1 mètre de haut, et les replanter dans un périmètre de 30 km autour de Nantes Sud chez des particuliers, des agriculteurs, dans des projets citoyens… car plus les arbres sont plantés petits, plus ils s’enracinent bien et sont résilients. Le tout gratuitement après adhésion à l’association. « Pour faire les choses bien, nous sommes aidés par un botaniste et Jacques Soignon, l’ancien directeur des espaces verts de la Ville de Nantes, précise Marion Huet. Dès que l’on a une question ou un doute, on leur en parle. » Repousse veut s’attaquer à trois urgences : planter en ville notamment pour rafraîchir, répondre à l’envie d’agir concrètement pour la planète de nombreuses personnes et à la pénurie annoncée dans les pépinières. « On avait peur de leur faire concurrence. Au contraire, elles nous encouragent » affirme Marion Huet.
Petit à petit Repousse s’organise et se structure. Quatre points de récupération d’arbres aux Sorinières, à Nantes Sud, Saint-Joseph-de-Porterie et La Haie-Fouassière, permettent à qui veut de déposer ses pousses. Les bénévoles de l’association se déplacent également pour des collectes importantes où chez celles et ceux qui ne peuvent pas bouger. Une fiche « bien récupérer une repousse sans la massacrer » donne des conseils pratiques et une autre fiche présente les espèces invasives que Repousse ne prend pas. « Il y a également une charte de l’adoptant qui s’engage à suivre certaines règles comme l’interdiction de pesticides, une plantation pour la vie… », ajoute Marion Huet.
La star des jeunes pousses est le noisetier, les chênes sont aussi nombreux mais ce sont les fruitiers les plus demandés. Des ateliers sont organisés pour la cinquantaine d’adhérents de l’association autour du bouturage, de la transplantation… dans les locaux de Compostri, au parc de la Crapaudine à Nantes Sud. « Les gens sont heureux de mettre la main dans la terre, de se rencontrer, d’agir et d’apprendre, se réjouit Marion Huet. J’ai déjà eu des appels de personnes ailleurs en France pour répliquer le projet ! »
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L’association recherche des récupérateurs/récupératrices et des familles d’accueil pour chouchouter les pousses pendant une année avant adoption.
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