À noter
La police municipale nantaise en 2023 c’est :
- 163 agents, dont 32 pour la police métropolitaine des transports en commun
- Plus de 600 interpellations en flagrant délit
Jeudi 26 octobre, 20h45. Depuis plusieurs jours, à la faveur de fréquentes averses, l’ambiance est humide à Nantes. Malgré cette météo bien automnale, les bars du centre-ville commencent à se remplir, soirée de tonus étudiants oblige. Du côté du boulevard Stalingrad, à la Manufacture des tabacs, « fief » de la police municipale, une autre nuit débute. Une dizaine d’agents s’apprêtent à prendre leur service. Et comme tous les jeudis et vendredis, celui-ci va s’étendre jusqu’à tard dans la nuit : 2 heures du matin. Leurs objectifs : veiller sur les noctambules et traiter les demandes qui parviennent à Allô tranquillité publique (02 40 41 99 99).
« La nuit, c’est un univers différent, témoigne Cédrik Pitrosky, le chef de service qui pilote le dispositif en cette soirée pluvieuse. Nous sommes très vigilants sur les problèmes liés à l’hyperalcoolisation des jeunes et tous les dangers auxquels ils sont exposés en état d’ébriété. » Mais pas seulement : infractions au code de la route, troubles à l’ordre public, bagarres… Sur l'espace public mais aussi dans les transports et aux arrêts, grâce à la police métropolitaine des transports en commun (PMTC). « On intervient à notre initiative ou à la demande de la Semitan, », explique Gérald Souliard, son responsable. Les policiers municipaux et la PMTC effectuent des interventions nombreuses, en lien avec la police nationale. Un chiffre : chaque année, ils effectuent plus de 600 interpellations en flagrant délit.
À noter
La police municipale nantaise en 2023 c’est :