La Butte en Bulles, ça pétille !

Au téléphone, Paul Mounet annonçait déjà la couleur. « Rendez-vous devant Le Dix. De toutes façons, j’ai les clés… » Normal. Paul Mounet est, depuis maintenant un peu plus d’un an, le président plein de vie de l’Association de la Butte Sainte-Anne (ASBA). Et effectivement, là-bas, au sommet de la Butte, cet ancien enseignant au collège Victor-Hugo est ici chez lui. Il ouvre toutes les portes. Il salue tout le monde. Toujours avec ce regard rieur qui ne le quitte pas. Et encore moins lorsque Paul Mounet évoque La Butte en Bulles. « Je suis membre de l’association depuis 2007. Lorsque je l’ai reprise, je me suis promis d’insuffler une nouvelle dynamique afin d’attirer des jeunes au sein de l’association. » Celui qui est tombé dans le chaudron de la BD il y a 38 ans lors d’un Festival de la bande dessinée d’Angoulême, a visé plus que juste.

« Nous avons su mobiliser 60 bénévoles»

« Les membres du bureau de La Butte en Bulles sont des trentenaires. Et sans forcer, nous avons su mobiliser 60 bénévoles pour ce week-end. Cela montre l’intérêt pour la BD et surtout le punch de l’équipe. » Malgré cet enthousiasme bien légitime, Paul Mounet se fait davantage sérieux le temps d’un instant. « Nous avons été soutenus par les budgets participatifs de la Ville de Nantes. Mais, sans la librairie Portails de la rue Gutenberg, cette première édition n’aurait clairement pas été possible. »

Avec le Planétarium et le Musée Jules Verne, en accès libre le dimanche, et donc Portails, tout un quartier se fédère pour que cette première édition, articulée autour du thème de l’engagement, soit synonyme d’une longue série à venir. « J’ai parié avec l’équipe que sur le week-end, nous allions accueillir entre 800 et 1 000 personnes. » Il ne reste plus qu’à souhaiter que Paul Mounet et à La Butte en Bulles de remporter la mise. Au regard de l’implication et de la motivation de l’ensemble de l’équipe du festival, le défi est prêt à être relevé.