Porte de Gesvres : la fin d’un chantier à 48 M€

C’était l’un des points noirs du périphérique nantais. Trois ans après le premier coup de pelleteuse, la porte de Gesvres déroule ses rubans de bitume et ses deux viaducs spectaculaires, décongestionnant du même coup un secteur emprunté chaque jour par 87 000 véhicules. L’opération incluait aussi la construction d’un nouveau pont pour relier le bourg de La Chapelle-sur-Erdre à Nantes Nord. Sans oublier les aménagements annexes : bassins de rétention des eaux pluviales, protections acoustiques, plantations d’arbres, aménagements en faveur de la biodiversité... « Un travail palpitant et une aventure humaine collective », résume Éric Bon – qui pilotait son dernier chantier avant de partir en retraite.

Les responsables de la maîtrise d’œuvre et les élus locaux ont inauguré le 6 juin 2024 les nouveaux aménagements, d’un montant total de 47,9 millions d’euros (M€) cofinancé par Vinci Autoroutes (35,775 M€), Nantes Métropole (4,085 M€), le Département de Loire-Atlantique (4,04 M€) et la Région (4 M€). Un partenariat salué par le président de Vinci Autoroutes, Pierre Coppey : « Le projet a été dessiné en lien avec et en cohérence avec ceux menés par le territoire, et améliorera significativement la sécurité et la fluidité du périphérique nantais. »

Le bénéfice pour les usagers, en termes de temps et de qualité de vie, a été souligné également par la présidente de Nantes Métropole et maire de Nantes. « Nous avons toujours besoin de la voiture pour un certain nombre de déplacements, et on n’a pas le même rapport à elle quand on habite en hyper-centre ou quand on habite à 30 ou 40 km du centre de Nantes, a rappelé Johanna Rolland. Cette infrastructure était nécessaire pour que l’on puisse se déplacer dans la métropole et au-delà » La décongestion de cette partie du périphérique permettra enfin « de favoriser le contournement du cœur des villes et d'apaiser ces espaces, mais aussi de diminuer le trafic sur les boulevards urbains Einstein et Cassin. »