15 km/heure, la référence à retenir
En vélo, c'est facile d'atteindre une vitesse de 15 km/h, même pour les plus tranquilles. Bien sûr, ça ne fait pas une moyenne : il faut intégrer les pauses goûter, photos du paysage ou pipi... Tout dépend du dénivelé aussi.
50 km par jour, un bon repère
Pas question bien sûr de pédaler 8h d'affilée, sauf pari avec des copains ! « Chercher à manger, monter sa tente ou faire une petite visite sur la route, ça prend du temps ! », fait remarquer Emmanuel, qui a publié un petit guide du voyage à vélo avec les enfants. « Nous, en plus, on ne démarrait pas notre journée avant midi car notre fille est une vraie lève-tard ! » « Une journée à 50-60 km, ça reste tranquille et on a le temps d'aller au café, confirme Sterenn, de l'association du Dérailleur. A 70-80 km, ça devient tonique. » « Il faut savoir s'écouter : moi, au delà de 60 km par jour, ça n'est plus un plaisir », note Marie-Laure, autre bénévole de l'association.
On commence par les vélos-routes
On peut commencer en circulant sur une véloroute ou une voie verte : ces itinéraires sont balisés et souvent en site propre. Et ça tombe bien car à Nantes, on est bien bien lotis : on est au croisement de la Loire à vélo et de la Vélodyssée qui longe l'Atlantique. Attention cependant à bien choisir sa section : certaines portions se font sur de petites routes à faible trafic. A éviter peut-être pour une première aventure !
Place aux cartes et aux applis !
Pour concocter son itinéraire, on ouvre cartes et applis. « Quand je programme mon trajet, j'ai le site France Vélo Tourisme qui recense les voies vertes et les gares TER, l'appli géovélo qui indique des itinéraires complémentaires praticables à vélo et google maps pour repérer les campings », explique Emmanuel, planificateur en chef ! Pour Sterenn, le voyage commence sur une carte papier : « J'aime bien acheter la carte du coin où je veux voyager et dessiner mon parcours. J'utilise ensuite une appli de course à pied pour détailler le parcours. » Marie-Laure apprécie elle « l'appli IGN ou d'autres en mode satellite : on peut repérer les paysages qu'on va traverser ».
Camping ou hébergement en dur ?
L'avantage du camping, c'est qu'il y en a un peu partout ! « Leur localisation permet souvent de caler les étapes de son itinéraire », souligne Emmanuel. Mais on doit transporter son matériel : tente, matelas, sac de couchage. « Si on n'a pas de matériel de camping ou qu'on veut randonner plus léger, on peut choisir le réseau Warm Showers, explique Sterenn. C'est un réseau d'accueil gratuit chez l'habitant. » Pour un budget plus élevé, on vise les chambres d'hôtes. Et à budget intermédiaire, les cabanes équipées se répandent dans les campings.
On anticipe pour le train !
Si on prévoit des étapes en train, il faut l'anticiper. Face au succès des vacances à vélo, plusieurs régions imposent une réservation obligatoire, même sur les TER l'été. Attention aussi aux remorques : elles ne sont acceptées que pliées dans le train. On profite aussi des bons plans à plusieurs, comme le forfait multi Pays-de-la-Loire : « Il permet de circuler en illimité jusqu'à 5 personnes durant 2 jours sur une ligne TER pour 45€ », explique Emmanuel.
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