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Votez pour le nom de la nouvelle Maison d'accueil de jour de Moutonnerie

Publié le 14 octobre 2024

C'est à vous de décider ! Une nouvelle maison d'accueil de jour ouvrira ses portes quartier Moutonnerie en 2025. Du 14 au 31 octobre 2024, vous pouvez participer au vote qui déterminera son nom parmi trois personnalités féminines.

Christine Brisset, Françoise Seligmann et Marie-Jeanne Bassot © Archives patrimoniales d’Angers / © Sipa / © Droits réservés
Christine Brisset, Françoise Seligmann et Marie-Jeanne Bassot © Archives patrimoniales d’Angers / © Sipa / © Droits réservés

Une nouvelle maison d'accueil de jour ouvrira ses portes en 2025 quartier Moutonnerie. Géré par l'association Anef Ferrer, ce lieu permettra aux personnes vulnérables et marginalisées de trouver du repos, du réconfort et surtout l'oreille attentive des professionnels afin d'accéder à leurs droits sociaux. L’accueil de jour de la Moutonnerie viendra compléter l’offre nantaise d'équipements solidaires, comme l’espace Agnès-Varda, l’accueil de jour pour familles, les 5 ponts, le lieu d’hébergement Broussais ou encore Citad’elles

Pour choisir le nom de cette nouvelle maison d'accueil, une votation citoyenne est proposée entre trois personnalités qui ont marqué l'histoire et le monde politique. Au choix, donc, trois femmes au parcours exceptionnel, fortement engagées en faveur des plus démunis, ont été identifiées : l'activiste Marie-Jeanne Bassot, la militante Christine Brisset et la résistante Françoise Seligmann. Pour faire entendre votre voix, vous pouvez voter en ligne, entre le 14 et le 31 octobre sur le formulaire ci-dessous.

©Droits réservés

Marie-Jeanne Bassot (1878-1935)

Marie-Jeanne Bassot devient résidente pour l’association La Maison sociale. Cet engagement déplaît à sa famille, qui l’interne de force. Si elle gagne le procès intenté à sa mère pour séquestration arbitraire, l’affaire nuit à la réputation de La Maison sociale qui se voit contrainte de fermer. Dès 1910, elle reprend l’action sociale de proximité à Levallois-Perret. Elle y fonde La Résidence sociale, au bénéfice des familles et des démunis. Son ambition est de favoriser les liens sociaux plutôt que d’apporter une simple assistance matérielle aux habitants des quartiers populaires.. ©Droits réservés
©Archives patrimoniales d’Angers

Christine Brisset (1898 – 1993)

Secrétaire, pilote d’avion, directrice d’une clinique puis de l’Institut de puériculture de Paris, Charlotte-Antoinette Kipfer entre dans la Résistance pendant la Seconde Guerre mondiale. À la Libération, elle s’installe à Angers avec son époux et devient journaliste au Courrier de l’Ouest sous le nom de plume de Christine Brisset. Elle s’engage alors pour aider les mal-logés et les sans-logis. Si la réquisition légale des logements vacants échoue, elle n’hésite pas à participer à des squattages. En 1950, pour permettre aux particuliers de construire eux-mêmes leur maison, elle fonde l’association des Castors angevins, transformée en société HLM l’année suivante. ©Archives patrimoniales d’Angers
© Sipa

Françoise Seligmann (1919-2013)

Assistante sociale, Françoise Seligmann entre dans la Résistance dès décembre 1941. Après la guerre, elle fonde en 1946 La Française, un journal féministe. Engagée dans la lutte contre la guerre d’Indochine, elle adhère à la Ligue des droits de l’homme en 1949. Ses combats sont multiples : lutte contre la pauvreté en créant un centre d’hébergement à Paris en 1954, animation de campagnes de sensibilisation contre la torture en Algérie… Sa carrière politique commence en 1955, lorsqu’elle devient collaboratrice de Pierre Mendès France. Elle adhère au Parti socialiste en 1974, et y exerce des responsabilités. De 1992 à 1995, elle est sénatrice des Hauts-de-Seine. En 2006, elle crée la Fondation Seligmann, dédiée au vivre ensemble et à la lutte contre le racisme. © Sipa