Pour en savoir plus
Dans les parcs et les jardins, mais plus largement un peu partout dans la ville, les oasis de biodiversité recréent des espaces propices à l’accueil de la faune et la flore locales. 50 verront le jour d’ici 2026.
« Est-ce qu’elles piquent, ces abeilles ? », demande une élève d’une classe de l’école primaire du Plessis-Cellier. « Oh, non », répond Jonathan Orain, médiateur scientifique au muséum d’histoire naturelle de Nantes, au cours de sa présentation du cycle biologique de la centaine d’espèces d’abeilles sauvages qui vont coloniser et polliniser l’oasis de biodiversité en cours de réalisation dans le secteur du Jamet, à Bellevue. Un peu plus loin, d’autres élèves plantent arbres, chênes, érables, et arbustes, houx, sorbiers… « une quinzaine d’espèces différentes », précise, ce jeudi 28 novembre, un jardinier du service Nature et jardins de la Ville de Nantes. Sur les quelque 2 500 m² d’un terrain enclavé entre une zone pavillonnaire, un immeuble d’habitat social et une chaufferie collective, la nature est en passe de retrouver sa richesse.
« C’est un projet qui est né, en 2022, d’une réflexion entre les habitants, le muséum d’histoire naturelle et l’équipe de quartier de la Ville, sur ce bout de terrain, un temps équipé de buts de foot, mais qui n’avait pas vraiment trouvé sa destination », indique, en substance, Olivier Ganne, chargé de mission biodiversité urbaine à la direction Nature et jardins. Longtemps désigné comme le « terrain de la chaufferie », le voilà aujourd’hui rebaptisé « Passage de la nature », une nouvelle dénomination, fruit de la participation des élèves, entre autres, de l’école publique Lucie-Aubrac. « Nous faisions là, l’école hors les murs. Planter un arbre a beaucoup de sens », explique Maryline Gouleau, l’une des enseignantes. « C’est bien de pouvoir planter un arbre et après d’en manger les fruits », se réjouit Yofith, en CM2 au Plessis-Cellier.
Sur l’étiquette du poirier qu’il vient de planter figure son prénom, comme s’affichent, sur chaque plante, les prénoms des enfants jardiniers pour l’occasion. « L’un des objectifs pour nos élèves, c’est de voir évoluer, sur un temps long, un paysage, avec des enjeux pédagogiques qui portent à la fois sur la géographie, les sciences et l’enseignement artistique », précise Jeanne Follin, enseignante au Plessis-Cellier. Au lancement du projet, élèves des écoles du quartier et le muséum d’histoire naturelle de Nantes y avaient inventorié l’ensemble des espèces de la flore et de la faune.
Le Passage de la nature est l’un des 50 oasis de biodiversité déjà réalisés ou en cours de création dans la métropole nantaise.
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Dans les parcs et les jardins, mais plus largement un peu partout dans la ville, les oasis de biodiversité recréent des espaces propices à l’accueil de la faune et la flore locales. 50 verront le jour d’ici 2026.
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