2025-01-16T17:17:19Z https://metropole.nantes.fr/files/images/vie-institutions/vote%20nom%20pole%20asso%20coudray/Caroline_Remy_Severine-800.jpg

Votez pour le nom de votre futur pôle associatif Coudray

ActualitésPublié le 16 janvier 2025

Fin 2025, le nouveau pôle associatif du Coudray s’installera dans l’ancienne école publique maternelle. Vous pouvez choisir son futur nom entre le 20 janvier et le 7 février en ligne, sur les réseaux sociaux de la Ville de Nantes.

 

Les noms proposés au vote sont des noms de femmes issues du monde associatif, liées aux activités des associations qui feront vivre le futur pôle associatif du Coudray ou à l’école maternelle du groupe scolaire du Coudray. Cette initiative s’inscrit dans la démarche volontariste de la Ville de Nantes engagée depuis 2016 pour féminiser ses noms de rues et d’équipements et rendre plus visibles des femmes oubliées ou invisibilisées. Découvrez l'histoire de ces figures.

 

<h3>Caroline Rémy, dite Séverine (1855-1929)</h3> Une des premières femmes journalistes, féministe. Caroline Rémy relance avec Jules Vallès le quotidien révolutionnaire Le Cri du peuple. Elle y publie ses premiers articles, qu’elle signe Séverin. Elle le féminisera plus tard en Séverine qui deviendra son nom de plume. À la mort de Vallès en 1885, elle prend la direction du journal. Elle est alors la seule femme à la tête d’un quotidien en France. Séverine s’affirme comme une journaliste de terrain et d’investigation. Dans ses chroniques, elle dénonce les injustices sociales, les violences policières, la misère des ouvriers et des femmes. Elle s’engage également pour les droits des femmes et fonde avec Marguerite Durand, La Fronde, le premier quotidien destiné aux femmes. Elle milite pour le pacifisme, l’antimilitarisme, l’antiracisme et l’anticolonialisme. Atelier Nadar © Bibliothèque nationale de France – Gallica.

Caroline Rémy, dite Séverine (1855-1929)

Une des premières femmes journalistes, féministe. Caroline Rémy relance avec Jules Vallès le quotidien révolutionnaire Le Cri du peuple. Elle y publie ses premiers articles, qu’elle signe Séverin. Elle le féminisera plus tard en Séverine qui deviendra son nom de plume. À la mort de Vallès en 1885, elle prend la direction du journal. Elle est alors la seule femme à la tête d’un quotidien en France. Séverine s’affirme comme une journaliste de terrain et d’investigation. Dans ses chroniques, elle dénonce les injustices sociales, les violences policières, la misère des ouvriers et des femmes. Elle s’engage également pour les droits des femmes et fonde avec Marguerite Durand, La Fronde, le premier quotidien destiné aux femmes. Elle milite pour le pacifisme, l’antimilitarisme, l’antiracisme et l’anticolonialisme. Atelier Nadar © Bibliothèque nationale de France – Gallica.
<h3>Louise Foulon-Ropars (1915-1969)</h3> Infirmière de maquis, première assistante sociale des étudiants bretons Louise Foulon-Ropars travaille d’abord dans l’Aisne au sein d’une fondation américaine créée pour les régions dévastées par la Première Guerre mondiale.   Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle accueille des résistants clandestin dans son appartement puis devient infirmière d’un groupe de maquisards. Après la guerre, elle est chargée de constituer les services sociaux universitaires de l’Académie de Rennes. Elle s’investit particulièrement pour combattre la tuberculose et l’alcoolisme ainsi que pour l’aide psychologique auprès des étudiants.  Elle s’engage également pour le développement de la médecine préventive universitaire à Rennes, à Brest et à Nantes. © Collection privée.

Louise Foulon-Ropars (1915-1969)

Infirmière de maquis, première assistante sociale des étudiants bretons Louise Foulon-Ropars travaille d’abord dans l’Aisne au sein d’une fondation américaine créée pour les régions dévastées par la Première Guerre mondiale. Pendant la Seconde Guerre mondiale, elle accueille des résistants clandestin dans son appartement puis devient infirmière d’un groupe de maquisards. Après la guerre, elle est chargée de constituer les services sociaux universitaires de l’Académie de Rennes. Elle s’investit particulièrement pour combattre la tuberculose et l’alcoolisme ainsi que pour l’aide psychologique auprès des étudiants. Elle s’engage également pour le développement de la médecine préventive universitaire à Rennes, à Brest et à Nantes. © Collection privée.
<h3>Émilie Oberkampf (1794-1856)</h3> Philanthrope, pionnière de l’école maternelle française, Émilie Oberkampf s’investit au profit de la garde et de l’éducation publiques des jeunes enfants. Elle devient la secrétaire et trésorière d’un comité de femmes œuvrant pour la création d’une école enfantine en France. À l’été 1826, les ancêtres des écoles maternelles voient le jour grâce à une souscription gérée par la banque de son famille. Elles accueillent alors des enfants principalement issus du milieu ouvrier. En 1833, Émilie Oberkampf obtient de François Guizot, ministre de l’Instruction publique, l’inscription de ces établissements comme première étape de la scolarisation des enfants. Au moment de son décès, 300 000 enfants sont accueillis dans 2 500 établissements. Auteur inconnu © Droits réservés.

Émilie Oberkampf (1794-1856)

Philanthrope, pionnière de l’école maternelle française, Émilie Oberkampf s’investit au profit de la garde et de l’éducation publiques des jeunes enfants. Elle devient la secrétaire et trésorière d’un comité de femmes œuvrant pour la création d’une école enfantine en France. À l’été 1826, les ancêtres des écoles maternelles voient le jour grâce à une souscription gérée par la banque de son famille. Elles accueillent alors des enfants principalement issus du milieu ouvrier. En 1833, Émilie Oberkampf obtient de François Guizot, ministre de l’Instruction publique, l’inscription de ces établissements comme première étape de la scolarisation des enfants. Au moment de son décès, 300 000 enfants sont accueillis dans 2 500 établissements. Auteur inconnu © Droits réservés.

L'info en +

Le pôle associatif Winnipeg portera un nouveau nom
Comme pour le pôle associatif du Coudray, celui de Winnipeg, à Nantes Nord, aura un nouveau nom, choisi par les habitants du quartier et ce, par la voie d’une votation citoyenne.

Le pôle associatif Winnipeg rouvrira ses portes début 2026 après plus d’un an de travaux. Le pôle solidaire de l’Accoord Bout-des-Pavés réintegra le rez-de-chaussée et de nouvelles associations arriveront à l’étage. Pour marquer ce nouveau départ, vous pouvez choisir son nouveau nom !

Le vote est ouvert à tout le monde jusqu'au 11 février 2025. Pour clôturer la concertation, un dépouillement public aura lieu le mercredi 12 février 2025 à 15h à La Mano.

Pour voter, c'est ici :

votez-pour-le-nouveau-nom-du-pole-associatif-winnipeg