Escape game pour échapper au patriarcat, ateliers de Baskin pour partager un match avec des personnes porteuses de handicap, sensibilisation aux transidentités... voici quelques-uns des rendez-vous gratuits et ouverts à toutes et tous proposés en mars, notamment sur la métropole nantaise, lors des Semaines d'éducation contre le racisme et toutes les formes de discriminations (SECD).
Inauguration le 3 mars au Château des ducs
Ça commence le 3 mars au Château des ducs avec une journée de débats à propos de l'impact des mobilisations collectives sur le droit de la non-discrimination. Table-ronde en matinée avec le sociologue et politiste Erik Neveu et l'adjointe au Défenseur des droits George Pau-Langevin et ateliers thématiques en après-midi sont gratuits et ouverts à toutes et tous sur inscription. La mobilisation se poursuit sur place tout au long du week-end avec le festival « L'humain d'abord » : rencontres, dédicaces, expos, spectacles, restitution d'ateliers d'écriture...
Temps fort du 20 au 25 mars à la Maison de quartier des Dervallières
Autre temps marquant de la programmation autour de la journée internationale pour l’élimination des discriminations raciales du 21 mars, la semaine d'animation proposée à la Maison de quartier des Dervallières. Expositions, interviews sur Radio Alizé, ateliers de sensibilisation, permanence du Défenseur des droits... sont proposés en partenariat avec les associations du quartier. Avec en conclusion le samedi 25 mars le spectacle Sorcières de la Compagnie de l'Ombelle, un atelier-débat sur les questions de genre avec Nosig et la Ligue de l'enseignement et un temps festif. (À 16h à la maison de quartier des Dervallières)
Des discriminations toujours bien présentes
Cette 14ème édition des SECD vient souligner les discriminations toujours à l’œuvre en France. « En 2021, le Défenseur des droits a reçu 115 000 saisines pour discrimination, le plus souvent liée au sexe, à l'âge, à l'apparence physique ou à l'origine, souligne Louise Bougot, chargée de mission vie associative et citoyenneté à la Ligue de l'Enseignement-FAL44. Même si on peut avoir le sentiment que l'on va vers plus de tolérance, on note aussi un repli sur soi depuis le COVID. De nouvelles discriminations surgissent, sur le genre ou l'orientation sexuelle par exemple. ».
Un collectif à l’œuvre toute l'année
« Les SECD mettent en lumière le travail de nombreux acteurs qui agissent au quotidien pour faire reculer ces discriminations, ajoute Louise Bougot. Notre collectif rassemble 120 associations et institutions qui créent du réseau, se forment et montent en compétence sur la thématique des discriminations tout au long de l'année. ». Vous souhaitez plus d'information sur l'action de ce collectif ? Vous pouvez vous abonner à leur lettre d'information mensuelle.