Les premiers arbres sont arrivés sur la place Gloriette Petite-Hollan…
Sécurité : un baromètre pour « rendre compte des faits, avec transparence »
Publié le 24 avr. 2025
Nantes Métropole dispose d’un nouvel outil pour évaluer le niveau de délinquance sur son territoire : le baromètre annuel de l’Observatoire de la tranquillité publique. Explications.
Quelle est la situation dans la métropole nantaise en matière de sécurité par rapport aux autres grandes métropoles françaises ? C’est à cette question qu’entend répondre un tout nouvel outil : le baromètre annuel de l’Observatoire de la tranquillité publique, confié à l’Auran, l’Agence d’urbanisme de la région nantaise. Mis en place par le Conseil intercommunal de sécurité et de prévention de la délinquance (CISPD) et présenté le jeudi 27 mars, il livre ses premiers enseignements.
« Bien situés concernant les atteintes aux personnes »
En 2023, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur, Nantes Métropole affiche le taux le plus faible en matière de coups et blessures, avec 4,5 faits pour 1 000 habitants, contre 5,8 en moyenne dans les 22 métropoles françaises. Concernant les stupéfiants, on compte 3 « faits d’usage » pour 1 000 habitants, contre 5,9 ailleurs. Pour les faits de trafic, le chiffre est de 0,9, un niveau « sensiblement dans la moyenne nationale ».
En revanche, la métropole se classe à l’avant-dernière position pour les vols de véhicules, avec un taux de 4,4 pour 1 000 habitants. Un problème bien identifié. « Nous sommes bien situés concernant les atteintes aux personnes, résume Denis Talledec, élu métropolitain délégué à la prévention de la délinquance. En revanche, nous devons agir pour réduire les vols de véhicules. Notre objectif est de rendre compte des faits, avec transparence. »
« C’est tout l’enjeu de ce baromètre : pour combattre la délinquance, il faut d’abord bien la connaître. Nous sommes déterminés à activer tous les leviers, de la prévention à la répression, ajoute Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Nantes Métropole. Le "Nantes bashing" ne passe pas l’épreuve des chiffres. »