Un voyage entre environnement, archéologie et imaginaires au Chronographe

Publié le 06 oct. 2025

Dernière mise à jour 06 oct. 2025

Le musée archéologique rouvre ses portes à Rezé avec une exposition qui introduit l’évolution des dynamiques de peuplement à la confluence de la Loire, de l’Erdre et de la Sèvre, du Paléolithique au Moyen Âge.

  • L'exposition « Ceci n’est pas qu’un paysage ! Archéologie, environnement & imaginaires » est à voir au Chronographe jusqu'au 22 février 2026. © Nantes Métropole

L'exposition Ceci n’est pas qu’un paysage ! Archéologie, environnement et imaginaires, marque la réouverture du musée. Quel est son propos ? 

Clothilde Courtaugis, directrice : « Après une année de travaux, nous avons souhaité proposer une exposition qui fasse sens avec les missions premières du musée en parlant à la fois du travail de nos collègues archéologues et de leurs recherches. L'une d'elles porte sur l'évolution des habitats de la Préhistoire au Moyen-Âge à la confluence de l'Erdre, la Sèvre et de la Loire, là où des centaines de sites archéologiques ont révélé l'intense occupation humaine, ses évolutions et ses impacts sur les paysages. L'expo met également en avant la géomorphologie, l'étude des reliefs et fait le lien entre la culture scientifique et les imaginaires actuels. Nous présentons un mur de carottes sédimentaires dans lequel a été imaginée la carotte du futur. L'idée est de se questionner sur les traces que nous laissons dans notre environnement ».

Un parcours didactique sur les climats et les paysages complète l'exposition...

« Une Archéocapsule proposée par l'Inrap permet de porter un regard sur le temps long entre des milieux et des humains. Elle fait appel à différentes disciplines scientifiques qui étudient les interactions humaines avec le monde qui les entoure. Elle permet d'élargir le travail des archéologues et invite à la réflexion et à la comparaison entre nos sociétés anciennes et le questionnement contemporain, à travers des exemples précis comme la question de l'adaptation, l'impact des humains sur la nature, l'utilisation de l'eau et l'appauvrissement des ressources... À l'appui de cet Archéocapsule, nous présentons un ensemble d'objets découverts au cours d'opérations archéologiques, que nous mettons en résonance avec des animaux naturalisés, des œuvres et des objets contemporains, issus des collections du Muséum de Nantes, du Musée d'arts de Nantes et du Frac des Pays-de-la-Loire, pour interroger notre rapport à l'environnement et à la notion de paysage ».

L'exposition s'accompagne d'une programmation culturelle. À quoi doit-on s'attendre ?

« Dans le cadre de la Fête de la science, nous organisons deux week-ends d’animation au musée Dobrée (le 4 octobre), au Chronographe (les 4 et 5 octobre), et au village du centre Accoord (les 11 et 12 octobre), avec des propositions spécifiques sur la thématique du climat. Le 5 octobre, les visiteurs pourront participer à un quizz autour du climat que nous organisons en partenariat avec la direction animation transition écologique (DATE) de Nantes Métropole. L'idée est de les interroger sur leurs pratiques, et de les sensibiliser aux enjeux climatiques de manière ludique et collaborative. Cette programmation culturelle s'incarne aussi avec l’Institut d’études avancées (IEA) de Nantes qui proposera une conférence de Veronica Calvo Valenzuela, anthropologue et politiste, et deuxième résidente de la chaire "Habiter au prisme des limites planétaires". (le 7 octobre) ». 

En pratique

« Ceci n’est pas qu’un paysage ! Archéologie, environnement & imaginaires » : exposition jusqu'au 22 février 2026. Ateliers, conférences et animations culturelles pendant l'exposition.