Faire tomber les préjugés sur le handicap avec le sourire... C'est le leitmotiv de cette fête solidaire et inclusive organisée par l'APF France handicap. « Notre devise, c'est rien pour nous sans nous, explique Grégoire Charmois, directeur territorial d'APF France handicap. On ne peut pas faire avancer la situation des personnes en situation de handicap sans les associer. Ici, elles participent aux cotés des personnes valides à de nombreuses actions solidaires et événementielles. On se retrouve pour faire la fête tous ensemble, c'est un bon moyen de rompre avec l'isolement ».
La fête du sourire est également une collecte de fonds pour financer des projets de proximité visant à sensibiliser au handicap à travers des actions inclusives dans les universités ou les entreprises. « On a besoin de tout le monde pour faire avancer la cause. Nous avons de la chance d'être soutenus par la ville de Nantes qui est leader en matière d'accessibilité mais ce n'est pas le cas partout ».
Une flopée d'animations
Pour lutter contre l'exclusion, plus de 300 bénévoles, handicapés et valides se sont mobilisés pour proposer des animations dans tout le département, dont une grande majorité à Nantes.
Au programme :
- lundi 22 mai : un ciné-débat sur le thème de la différence au cinéma Bonne garde
- mercredis 24 mai et 7 juin : des ateliers de ciné concerts ouverts à tous en compagnie de l'artiste et compositeur Stan Amblard à la Maison de la Bottière dans le cadre de l'action « Bouge les lignes »
- jeudi 8 juin : une soirée concert avec les groupes KubE (rock-noise) et du Grillo Crew (rap), constitués de professionnels et de jeunes musiciens en situation de handicap dans l'agora l'Ecole de design de Nantes, un lieu propice aux rencontres et aux échanges.
L'association sera également présente le 10 juin, sur l'Esplanade des Nefs, lors du Printemps des fragilités autour d'une performance de Balikou, un groupe d'afro-percussions électronique de l'IEM La Marrière et d'un stand de sensibilisation du handicap et de vente solidaire. « Nous programmons beaucoup de musique car c'est un facteur d'inclusion. On essaie de casser cette image qui dit que les personnes en situation de handicap sont seulement spectatrices. Elles veulent au contraire être actrices de leur projet, citoyennes à part entière et non pas entièrement à part».