Les premiers arbres sont arrivés sur la place Gloriette Petite-Hollan…
Quelles activités économiques dans la Tour Bretagne 2.0 ?
Publié le 22 nov. 2024
Hôtel, restaurant, commerces et 1 000 m² dédiés aux Ecossolies et à l’Agence culturelle bretonne… La Tour Bretagne prend le virage de l’économie sociale et solidaire. Explications.
Transformée en logements, la futur Tour Bretagne ne délaisse pas pour autant sa vocation économique. Un nouveau bâtiment de 8 étages accessible depuis la place du Cirque, accueillera, à la place du parking souterrain privé, un hôtel d’une centaine de chambres. « Ce sera un établissement 4 étoiles, à l’ambiance plutôt décontractée, déployé sur 4 400 m². Au-dessus, on trouvera un restaurant de 400 m² ouvert sur l’extérieur. Il s’adressera aux Nantais et aux touristes, pas seulement à la clientèle de l’hôtel », indique Geoffroy Petit, du groupe Giboire.
Un lieu pour le centre culturel breton
Côté place de Bretagne, le socle de la tour intègrera également 400 m² de cellules commerciales, 1 500 m² de bureaux et de co-working et 1 000 m² de « jauge libre » réservés, à la demande de Nantes Métropole et de la Ville de Nantes, aux Ecossolies et à l’Agence culturelle bretonne de Loire-Atlantique. L’association, qui compte 170 adhérents, quittera son local de 20 m², situé quai de la Fosse, pour se déployer dans 400 m² de locaux. « Un lieu qui représente la Bretagne dans la Tour Bretagne, place de Bretagne : on ne peut pas faire mieux comme symbole, souligne Sylvie Boisnard, sa présidente. Nous allons faire rayonner la culture bretonne au sens large. Il y aura une boutique, des initiations à la langue, des ateliers, des conférences, des dédicaces d’auteurs et pourquoi pas des concerts. »
Et un nouvel écrin pour l’économie sociale et solidaire
Geoffroy Verdier, coprésident des Ecossolies, sourit. « Je viens de découvrir comment on dit économie sociale et solidaire (ESS) en breton ! » Le réseau, qui regroupe plus de 600 acteurs de l’ESS, trouve ici un nouvel écrin de 600 m² complémentaire au Solilab sur l’île de Nantes. Avec l’envie de créer de synergies. « On va mutualiser tout ce qui sera commun à nos deux projets. Par exemple, les salles pour les événements. Il y a l’envie d’avoir une vitrine pour les Nantais et les touristes. L’enjeu économique de ce lieu, c’est qu’il fasse le plein comme au Solilab. » Cette implantation en cœur de ville « est une nouvelle étape pour l’économie sociale et solidaire, qui représente 16 % de l’économie de notre territoire, rappelle Johanna Rolland, maire de Nantes et présidente de Métropole. L’ambition est claire : mettre en valeur des activités locales, utiles et favorisant le lien social. » Rendez-vous en 2029 pour découvrir ces projets !