Construction d’une route, rénovation d’un bâtiment... Chaque dépense publique peut avoir un impact direct sur l’environnement : celui-ci peut être bénéfique ou négatif. Pour mesurer cet impact en détail, la totalité du budget métropolitain 2024 a été analysée au regard des enjeux de transition : comme la préservation de la biodiversité, l’empreinte carbone ou encore ou la santé environnementale. « Cette pratique nous permet de nous améliorer en permanence et de vérifier si, dans chaque projet, nous avons utilisé les solutions les plus favorables à l’environnement lorsque cela était possible : comme le réemploi de matériaux, la rénovation plutôt que la construction, l’utilisation d’énergie décarbonée... », éclaire Tristan Riom, vice-président de Nantes Métropole et adjoint à l’énergie.
De la même manière, certaines dépenses métropolitaines sont désormais analysées sous le prisme du genre : afin de mesurer leur impact sur l’égalité femmes-hommes. C’est le cas du projet de place Gloriette Petite Hollande, qui sera analysé de cette manière. L’objectif est que son aménagement (éclairages, mobiliers urbains) permette aux femmes et aux hommes de se déplacer et d’occuper de manière égale les espaces publics. « Un budget, c’est un levier puissant de changement et de transformation, c’est pourquoi nous évaluons et mesurons son impact sur l’égalité », explicite Nathalie Leblanc, conseillère métropolitaine déléguée à l’égalité femme-homme et à la longévité.