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Les sculptures lumineuses nantaises vues par leur créateur

Actualités- Mis à jour le 27 novembre 2024

La Nuit je vois, le parcours lumineux de Vincent Olinet, a été réinstallé dans les rues nantaises pour le 3e Voyage en hiver, jusqu'au 5 janvier 2025. Lors de l'édition 2023, l’artiste nous donnait quelques clés et partageait ses inspirations.

Le parcours lumineux
Le parcours lumineux "La Nuit je vois", du château au Muséum, côtoie en 2024 les guirlandes traditionnelles qui zigzaguent dans les rues nantaises.
Portrait : artiste plasticien, Vincent Olinet vit et travaille à Paris. Son parcours lumineux,
Portrait : artiste plasticien, Vincent Olinet vit et travaille à Paris. Son parcours lumineux, "La Nuit je vois", a été lancé en 2022 pour la première édition du Voyage en hiver. © Tim Fox.
« La Nuit je vois, c’est le portrait ou le rêve d’une ville, exploique l'artiste. J’ai repris des éléments de l’architecture nantaise – consoles, mascarons, moulures... – et je les ai transformés en sculptures lumineuses, en lanternes, qui s’allument et créent un parcours d’un point à l’autre. »  © Tim Fox.
« La Nuit je vois, c’est le portrait ou le rêve d’une ville, exploique l'artiste. J’ai repris des éléments de l’architecture nantaise – consoles, mascarons, moulures... – et je les ai transformés en sculptures lumineuses, en lanternes, qui s’allument et créent un parcours d’un point à l’autre. » © Tim Fox.
« Les sculptures sont réalisées en fers à béton soudés, entoilées, mises en lumières puis en couleur. Je n’ai pas voulu mettre les iris dans les mascarons. Les regards blancs, c’est comme si les sculptures regardaient à l’intérieur, et c’est le principe de ce projet : une idéalisation, une rêverie de la ville... »
« Les sculptures sont réalisées en fers à béton soudés, entoilées, mises en lumières puis en couleur. Je n’ai pas voulu mettre les iris dans les mascarons. Les regards blancs, c’est comme si les sculptures regardaient à l’intérieur, et c’est le principe de ce projet : une idéalisation, une rêverie de la ville... » © Tim Fox.
Ces deux sculptures du Cher et de la Sèvre place du Change « sont reprises de la fontaine place Royale. On joue aussi avec les moulures, on crée un nouveau vocabulaire. On redécouvre des façades, des éléments d’architecture, la ville d’une manière différente. »  © Tim Fox.
Ces deux sculptures du Cher et de la Sèvre place du Change « sont reprises de la fontaine place Royale. On joue aussi avec les moulures, on crée un nouveau vocabulaire. On redécouvre des façades, des éléments d’architecture, la ville d’une manière différente. » © Tim Fox.
« Ici, l’idée était de reprendre les moulures médiévales et les sculptures de la Maison du Change, en augmentant la façade avec de la lumière et de la couleur. On les recrée ensuite sur une autre façade, comme si elles s’étaient déplacées. »
« Ici, l’idée était de reprendre les moulures médiévales et les sculptures de la Maison du Change, en ajoutant de la lumière et de la couleur. On les recrée ensuite sur une autre façade, comme si elles s’étaient déplacées. » © Tim Fox.
Surplombant la rue de la Clavurerie, le cerf « est un élément fixe. Peut-être que pour les enfants d’aujourd’hui qui voient ce Voyage en hiver, il fera partie de leurs souvenirs d’enfance, de leurs traditions de Noël. » © Rodolphe Delaroque.
Surplombant la rue de la Clavurerie, le cerf « est un élément fixe. Peut-être que pour les enfants d’aujourd’hui qui voient ce Voyage en hiver, il fera partie de leurs souvenirs d’enfance, de leurs traditions de Noël. » © Rodolphe Delaroque.
Le mouflon domine aujourd'hui le Marché de Noël place Royale. « Quand je réfléchissais aux sculptures nantaises, je suis tombé sur une carte postale du début 20e qui montrait ce mouflon, autrefois au Jardin des Plantes et fondu pendant la guerre. Cet animal est devenu comme un pendant du cerf, installé dans le même jardin. »  © Tim Fox.
Le mouflon domine aujourd'hui le Marché de Noël place Royale. « Quand je réfléchissais aux sculptures nantaises, je suis tombé sur une carte postale du début 20e qui montrait ce mouflon, autrefois au Jardin des Plantes et fondu pendant la guerre. Cet animal est devenu comme un pendant du cerf, installé dans le même jardin. » © Tim Fox.
« On a tellement l’habitude de voir les candélabres qu’on ne les regarde même plus ! Ils ont été réinventés en des objets presque organiques. C’est comme s’ils poussaient comme une grappe de raisin… Les duos de lanternes forment une ligne imaginaires et incitent à faire le parcours. »  © Tim Fox.
« On a tellement l’habitude de voir les candélabres qu’on ne les regarde même plus ! Ils ont été réinventés en des objets presque organiques. C’est comme s’ils poussaient comme une grappe de raisin… Les duos de lanternes forment une ligne imaginaires et incitent à faire le parcours. » © Tim Fox.
« Ces chimères ailées sont issues de la façade du Muséum. »  © Tim Fox.
« Ces chimères ailées sont issues de la façade du Muséum. » © Tim Fox.

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