L’automne, c’est la saison des défis ! Depuis 2011 la Métropole propose à ses habitants des défis pour changer leurs habitudes de consommation. Une solution ludique et collective pour apporter sa pierre à la transition énergétique du territoire. Au menu de cette saison 2019-2020, trois options :
Défi alimentation
Animé par le groupement des agriculteurs biologiques de Loire-Atlantique (GAB44) depuis sa création en 2018, il fonctionne par équipes. Elles devront observer attentivement leur consommation alimentaire. Le défi permettra à ses participants de visiter des fermes et des points de ventes de produits bios, de prendre part à un atelier cuisine de produits bio locaux et de saison, à un atelier jardinage… De quoi changer ses habitudes sans sacrifier le goût ou faire exploser le budget. Démarrage le 12 novembre.
Défi énergie
C’est le doyen des défis, puisqu’il a vu le jour en 2011. En équipes de 5 à 10 foyers, les participants devront adopter des éco-gestes pour réduire de 8% leur consommation d’eau et d’énergie, ce qui permet de limiter leur production de gaz à effets de serre. Ils seront accompagnés par l’Espace info énergie, animé par l’association Alisée. Démarrage le 19 novembre.
Défi zéro déchet
Lancé en 2015, il est animé par Ecopôle et Les Boites Vertes. De janvier à mars 2019, l’objectif sera une réduction de 20 % des déchets pour les participants. Elle commencera par une pesée des déchets pendant le mois de janvier. Puis ils devront mettre en place de bons réflexes à l’efficacité éprouvée : coller un autocollant « stop pub » sur sa boîte à lettres, acheter en vrac, moins emballé, cuisiner plus… Démarrage le 14 décembre.
Alizée Bertin (Orvault), participante à la première édition du défi alimentation
“Ce sont des amis qui nous ont proposé de participer au défi énergie puis alimentation. L’alimentation, je n’y faisais pas du tout attention lorsque nous habitions à Paris, j’achetais en supermarché, et pas toujours des produits de marque. Et on a appris plein de choses.
Au début, on a évalué nos repas, et on s’est rendu compte qu’alors qu’on ne mangeait que très peu de bio, on était à 3€ du repas alors que d’autres étaient à moins de 2€. Et au fil du défi on s’est rendu compte qu’en achetant local, avec moins de produits préparés, c’était moins cher et meilleur pour la santé.
On mangeait des protéines animales à chaque repas, et on a appris à cuisiner des protéines végétales. On prend nos légumes avec les paniers bios et solidaires, on découvre des aliments qu’on ne connaissait pas, comme le rutabaga, on achète chez le producteur, en vrac... Et on dépense moins.”