Changement de menu attendu pour les élèves des écoles publiques nantaises ! Depuis le 14 mai et la réouverture de l'ensemble des écoles de la ville, les enfants peuvent rester déjeuner sur place.
Pour respecter les consignes sanitaires, il est pour l’instant demandé aux familles de fournir un pique-nique froid à leurs enfants, lequel est pris en salle de classe afin d’éviter les déplacements et croisements de groupes. Les enfants peuvent également déjeuner à domicile. À compter du mardi 2 juin et jusqu’au 3 juillet, date de la fin des cours, c’est la Ville de Nantes qui fournira des repas froids et variés aux enfants. Le tout gratuitement.
La crise sanitaire que nous traversons a exacerbé les inégalités sociales, et l'alimentation s'est imposée comme un enjeu majeur pour bon nombre de Nantais.
Johanna Rolland, maire de Nantes.
Des aides pour les familles
Depuis le début de la crise sanitaire, la Ville de Nantes a pris un certain nombre de mesures destinées à accompagner les familles. Parmi elles :
- une aide de 100 euros par enfant, concernant 7 459 familles nantaises et 11 339 enfants, soit près de 40 % des enfants scolarisés dans le 1er degré (public et privé), représentant un budget global de 1,1 million d’euros. Ce versement a été fait dans la première quinzaine du mois de mai
- la gratuité, pour les enfants reprenant l’école à compter du 14 mai et jusqu’au 2 juin, des accueils périscolaires du matin, du midi et du soir.
- la gratuité du service d’accueil mis en place depuis le 18 mai par l’Accoord, en complément de l’école. Cet accueil est proposé aux enfants de la grande section au CM2 des écoles publiques nantaises, dont les parents souhaitaient un retour à l’école mais qui n’ont pu être accueillis dans leur école, ou fréquentant leur école de manière partielle.
Pour assurer une diversité de menus sains et équilibrés dans le respect des consignes sanitaires, la Ville de Nantes forme ses agents à la préparation de paniers repas avec de nouveaux menus. « Nous avons organisé une formation pour les 15 cuisiniers de la cuisine centrale et une quarantaine d’agents de restaurants scolaires, précise Patrick Offertelli, directeur de la cuisine centrale. Il s’agissait entre autres d’appréhender différents produits végétariens. »