Après plusieurs éditions réduites à cause de la crise sanitaire, la marche des fiertés est de retour. Incontournable pour mettre en lumière et défendre les droits des personnes LGBTQIA+, l’événement se déroulera le 11 juin à Nantes. « Coup d'envoi de la marche Cours Saint-André à 14h. Après la Pride au balcon l’année dernière, c’est une joie de pouvoir à nouveau organiser pleinement ce rendez-vous très attendu. Neuf chars animés par des DJ’s défileront cette année, ça va être intense», se réjouit Violette Cordaro, présidente de l'association Nosig. Dès 11h, toujours cours saint-André, un village associatif tenu par des bénévoles permettra de répondre à toutes les questions des personnes qui le souhaitent. « Sexualité, coming out, identité de genre… Pas de tabou ici, vous trouverez une oreille attentive et bienveillante pour vous écouter et vous orienter », précise Paulin.e, membre de Nosig. À partir de 18h, Culture Bar-bar propose une déambulation avec de nombreuses performances dans le centre-ville. Enfin, les plus fétârds sont attendus à la soirée House of Pride, organisée par New Factory, pour danser toute la nuit de 22h à 6h.
Un slogan pour questionner la binarité femme/homme
« France, société des lumières, société binaire, société d’hier » : c’est le slogan de la marche des fiertés cette année. Il vise à interpeller et questionner chacune et chacun au sujet de son rapport au genre (le fait de se considérer femme ou homme) et à la binarité de la société (le fait de séparer le masculin et le féminin). « Ce sont des questions essentielles aujourd’hui car beaucoup de personnes sont non-binaires, c’est à dire qu’elles ne se reconnaissent ni dans le genre masculin, ni dans le genre féminin, leur genre s’exprime différemment », explique Léon un autre bénévole de Nosig,
Près de 10 000 personnes sont attendues et, comme chaque année, l’événement est ouvert à tous, pas seulement aux personnes de la communauté LGBTQIA+. « Nous avons besoin d’une mobilisation de nos alliées et de toutes celles et ceux qui se sentent concernés. Pour nous soutenir, chacun peut descendre dans la rue faire la fête avec nous ou afficher le drapeau arc-en-ciel à sa fenêtre », renchérit Mathurin, également bénévole chez Nosig. Programme et informations complémentaires sur : la page Facebook de Nosig