Hand : Nantes affronte la « spectaculaire » équipe de Magdebourg en quarts de l’EHF

Quelle est l’importance de ce 1/4 de finale de l’EHF dans votre fin de saison ?

« On veut gagner la coupe EHF, après avoir échoué par deux fois. Le match de Magdebourg est très important. Éliminer le grand favori peut nous donner une bonne option pour remporter la compétition. Mais ça va être compliqué. On va affronter une formation spectaculaire, championne du Monde des clubs en titre, qui joue très bien et vite. Elle met beaucoup de pression sur son adversaire… Ça va être un beau match mettant aux prises le leader du championnat allemand contre le deuxième français. Et il va y avoir de l’ambiance, on sait qu’on peut toujours compter sur notre public. »

Le championnat reste t-il l’objectif numéro 1 ?

« Il est certain que l’objectif prioritaire, c’est de se qualifier pour la Ligue des champions. Maintenant, même si la rencontre en championnat contre Aix samedi prochain est importante, ce n’est pas la seule chance que nous avons de nous qualifier en Ligue des champions. Ça entérinerait un peu plus les choses mais, même en cas de défaite, on restera devant. En revanche, si on fait un mauvais match contre Magdebourg, ça sera un vrai coup d'arrêt. »

Vous êtes encore sur trois tableaux. Comment gère-t-on cet enchaînement ? 

«  La victoire appelle la victoire. Mais on sait que quand on a des objectifs élevés, il faut peu de choses pour les rater. Tout se joue maintenant. Aujourd’hui, on n’a pas suffisamment d’assurance dans une compétition pour faire des choix. Le 1/4 de finale de Coupe de France contre Aix (21 avril) n’était pas le match le plus important. Pourtant, l’équipe a été au rendez-vous ! »

Après les difficultés financières engendrées par la crise sanitaire, comment se porte le « H » ?

« On a été aidé. Nous n’avons pas eu à souffrir de ce que l’on redoutait. Après, il faut être honnête, l’instauration du pass sanitaire a compliqué les choses. Beaucoup de spectateurs ne sont pas encore revenus dans les stades. Il y a encore à aller chercher le public même si nos taux de remplissage sont très bons. Mais on voit que c’est plus compliqué que les autres années. »