Réseaux de chaleur, une énergie locale et compétitive pour alimenter le territoire

  • En cours
Horizon 2030 et après
Agir pour l’environnement
  • © Ludovic Failler
  • 43 400 logements desservis
  • 74 % d'énergies renouvelables
  • 60 000 tonnes de CO 2 par an économisés

C'est quoi ce projet ?

À Nantes et dans la métropole, 7 réseaux de chaleur — nommés aussi chauffage urbain — desservent aujourd’hui 43 400 logements, dont 26 000 logements sociaux, et des infrastructures (hôpitaux, bâtiments sportifs, gare, lycées…). Ils sont approvisionnés à 74 % par des énergies renouvelables et de récupération, en majorité de la chaleur issue de l’incinération de déchets, puis de la biomasse (bois). 

Le schéma directeur des réseaux de chaleur du territoire comprend la création de 9 autres réseaux (à Thouaré-sur-Loire, La Chapelle-sur-Erdre, La Beaujoire-Route de Paris, Saint-Herblain centre-bourg et Indre, pour les cinq connus à ce jour), ainsi que plusieurs extensions des réseaux existants (vers le CHU Laennec, la piscine des Dervallières, le Clos-Toreau, la Zac Pirmil-les-Isles, le secteur Atlantis…). Les réseaux existants pourront être densifiés et/ou interconnectés. Via son Plan climat air énergie territorial, Nantes Métropole s’est fixé l’objectif volontariste de réduire de 50 % les émissions de CO2 par habitant d’ici 2030 et d’atteindre 100 % d’énergies renouvelables et de récupération d’ici 2050. Les réseaux de chaleur vont permettre d’y parvenir.

Les bénéfices pour vous

Les usagers raccordés aux réseaux de chaleur bénéficient d’un tarif compétitif et stable, et maîtrisent ainsi leurs factures énergétiques. L’un des principaux intérêts des réseaux de chaleur est en effet de faire appel à des énergies décarbonées, et donc d’être indépendants des fluctuations des coûts des énergies fossiles. 

L’investissement dans des équipements de production de chaleur centralisés (chaufferies biomasse-bois) permet de mettre en place des systèmes de filtration particulièrement performants qui font atteindre, voire dépasser, les obligations règlementaires de qualité de l'air. 

Les réseaux alimentés au bois (résidus de l’exploitation du bois d’œuvre, nettoyages des sous-bois, rebuts de scieries) vont par ailleurs entraîner le développement et la consolidation d’emplois locaux (exploitation forestière, transport…).

Le projet en direct

Fin 2030

D’autres réseaux de chaluer verront le jour ensuite, selon un calendrier en cours d’élaboration.

Fin 2027

Fin 2026

Décembre 2024

Qu’est-ce qu’un réseau de chaleur ? Qui peut s’y raccorder ? Pourquoi les développer ? Voici quelques questions que vous vous posez peut-être. Retrouvez des éléments de réponses en chiffres avec notre infographie.

2023

Les chantiers se poursuivent à un rythme soutenu, notamment l’été 2023 à Nantes, quai de la Fosse ou route de Vannes. L’objectif est d’interconnecter les réseaux pour mutualiser les énergies renouvelables, avec l’objectif d’atteindre le seuil des 80 %. À ce jour, les réseaux de chaleur de la métropole alimentent 41 000 logements, dont 25 000 logements sociaux, à l’image de l’emblématique Sillon de Bretagne, raccordé en 2022.

2021-2022

Alors que le prix de l’énergie augmente drastiquement, les réseaux de chaleur, qui desservent 40 000 logements et équipements, permettent de maintenir la stabilité des prix, avec une dépendance limitée aux fluctuations des énergies fossiles. Même avec le bouclier tarifaire, les prix du gaz restent supérieurs de 10 % au prix de l’énergie fournie par les réseaux de chaleur. Les demandes de raccordement augmentent de façon significative.

2019-2020

Cette période marque la fin de la première vague de développement des réseaux Bellevue et Centre-Loire. C’est à ce moment qu’est créé un troisième réseau structurant, le réseau Nord-Chézine. Il atteint 22 km, puis 30 km de réseau en 2020. Les travaux autorisent le raccordement de l’usine Arc-en-ciel 2034, qui permet elle aussi de produire de la chaleur de récupération. La part des énergies fossiles baisse pour atteindre 75 % d’énergies renouvelables.

2012-2019

En 2005, Nantes Métropole récupère la gestion des réseaux de chaleur et lance son premier plan climat. Le réseau Beaulieu-Malakoff, rebaptisé Centre-Loire, bénéficie de 93M€ d’investissement, dont une subvention de 28M€ du fonds chaleur pour se développer. Dans le même temps, le réseau Bellevue s’étend avec un investissement de 20M€, dont une subvention de 5M€. Trois chaufferies bois sont créées, deux pour Centre-Loire (2016 et 2019), une pour Bellevue (2014).

1968 et 1970

Créés en France après guerre, les réseaux de chaleur urbains modernes font leur apparition sur le territoire en 1968, avec le réseau de Bellevue. Deux ans plus tard, un deuxième réseau de chaleur voit le jour, celui de Beaulieu-Malakoff. Alimentés au fioul et au gaz, ils alimentent 5 000 à 6 000 logements. En 1985, le second est raccordé à l’usine d’incinération de la Prairie de Mauves. L’énergie de récupération devient sa source principale.

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