5 projets pour se reconnecter à la nature

1. Plus de petites bêtes dans les cours d’écoles

7 communes ont déjà profité du fonds de 500 000 euros lancé par la Métropole pour débitumer et végétaliser les cours d’écoles et de crèches, avec un bonus pour les plus petites dont les recettes fiscales sont limitées. 10 en bénéficieront en 2025. « L’apport de terre, de végétaux ou de troncs d’arbres favorise le retour des insectes, tout autant que la santé et le bien-être des enfants, assure Emilie Gruit, à la direction Nature et jardins. Les enseignants s’en servent comme outil pédagogique pour les sensibiliser au vivant. »

2. La zone du Zénith s’engage pour la nature

Lauréat du label « Territoire engagé pour la nature » promu par la Région et l'Office français de la biodiversité, le Parc Ar Mor (Saint-Herblain) se lance dans un programme expérimental de 3 ans. « L’enjeu est d’impliquer le maximum de monde, explique Eve Rocheteau au Zénith. Plus nous serons nombreux, plus l’impact sera positif. » Avant un inventaire de la faune et de la flore en 2025, qui permettra d’orienter les actions, l’association du Parc Ar Mor sensibilise les entreprises : nichoirs, plantation de haies, végétalisation des façades et pieds d’immeubles… Le midi, les 5 000 employés peuvent déjà participer à des ateliers gratuits pour découvrir la biodiversité.

3. Une « étoile verte » le long des rivières

Bâtie à la confluence des rivières et de la Loire, la métropole ressemble à une étoile à 5 branches. Cette morphologie est à l’origine du projet au long cours imaginé avec le célèbre paysagiste Gilles Clément. L’idée : révéler les grands espaces naturels du territoire, en offrant aux habitants des parcours de randonnée balisés. Extra pour s’évader à deux pas de chez soi, la création de ces cheminements permettra aussi de protéger les écosystèmes (renaturation d’espaces dégradés par la sur-fréquentation, canalisation des flux, etc.). Rendez-vous en 2025 pour s’informer sur les premiers parcours.

4. Un sentier pour explorer la Prairie de Mauves

Les vastes prairies humides qui longent le chemin de halage entre Nantes et Sainte-Luce constituent un site d’intérêt écologique emblématique de la biodiversité urbaine : fritillaire pintade, orchidée, castor… Nantes Métropole a réalisé un inventaire complet des espèces présentes. À partir de juin 2025, un sentier en accès libre (sauf l’hiver) permettra d’approcher ce milieu fragile sans l’impacter. Des balades contées et un récit sonore y seront aussi proposés.

5. Un centre de la biodiversité urbaine à Nantes

Destiné aux scolaires et au grand public, ce futur équipement métropolitain prendra place en 2030 dans le château du Grand-Blottereau, une fois restauré. Ce site emblématique de l’histoire horticole nantaise accueillera expositions, ateliers, médiation scientifique et artistique, etc., pour faire découvrir, de manière pédagogique et ludique, la richesse de la faune et de la flore locales, et nous inviter à la protéger. En 2025, un programme événementiel dans le parc et une exposition dans l’Orangerie donneront un avant-goût du projet.