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Votez pour le nouveau nom du parc Beaulieu

ActualitésPublié le 28 novembre 2024

C'est à vous de décider ! Le parc Beaulieu, ou Crapa, va s’offrir un lifting en 2025. Du 2 décembre au 15 janvier 2025, vous pouvez participer au vote qui déterminera son nouveau nom parmi 5 propositions en lien avec la nature.

Le parc Beaulieu, à Nantes. © Romain Boulanger
Le parc Beaulieu va s'offrir un lifting en 2025. © Romain Boulanger

Plus connu sous le nom de Crapa – pour « circuit rustique d’activité de plein air » –, cet espace de respiration de 14 hectares situé à la pointe Est de l’île de Nantes a été créé dans les années 1980. Apprécié des familles pour ses espaces ludiques (jeux pour enfants, cages de foot, barbecues, accrobranche…), il constitue aussi un refuge précieux pour la faune et la flore. Après plus de quarante ans d’usage intensif, le parc a besoin d’un rafraîchissement. Une concertation menée de février à juin 2024 auprès des usagers dessine peu à peu son évolution.

Amélioration des cheminements, modernisation des équipements de loisirs, meilleure préservation des espaces naturels… Sur la base des  préconisation faites par les habitants et usagers, la Ville de Nantes engagera les travaux d’aménagement au printemps prochain. D’ici là, elle propose à tous les volontaires de voter pour renommer ce poumon vert. A vous de jouer ! Du 2 décembre au 15 janvier, vous pouvez faire votre choix ci-dessous grâce à notre formulaire en ligne, parmi ces 5 propositions en phase avec son identité « nature » :

Le parc Beaulieu. © Romain Boulanger

Parc naturel de Beaulieu

Le parc est situé à l’emplacement exact de l’ancienne île Beaulieu. À partir de l’aménagement des digues, les îles et îlots de la Loire, dont l’île Beaulieu, sont agrandis par des dépôts de sédiments successifs qui formeront une masse unique : la dénommée île de Nantes. Dans les années 1960, la ZUP Beaulieu est un vaste projet urbain qui englobe l’ensemble des prairies situées en amont du boulevard des Martyrs-Nantais-de-la-Résistance et finalise la conquête des îles de la Loire entreprise depuis le 18e siècle. Les prairies de Biesse, d’Amont et l’île Beaulieu sont alors rassemblées sous un seul nom : Beaulieu. © Romain Boulanger
Les prairies de Loire © Archives Ville de Nantes

Parc des prairies de la Loire

Jusqu’au 20e siècle, l’île Beaulieu est utilisée comme une zone de pâturage sur laquelle les bêtes sont amenées en bateau du mois d’août au mois de février quand les crues le permettent. Ces prairies sont ensuite laissées nues pour pouvoir faucher le foin. © Archives Ville de Nantes
Le capricorne du chêne © J. Touroult  - Muséum nationale d’histoire naturelle

Parc du Grand Capricorne

Le Grand capricorne, ou Capricorne du chêne, est l’un des plus grands coléoptères d’Europe. Larves et adultes vivent dans des arbres anciens, notamment dans de vieux chênes, dont la larve consomme le bois vivant. Espèce protégée et patrimoniale, il est inscrit sur la liste rouge mondiale des espèces menacées (catégorie Vulnérable). En Europe, il est classé parmi les espèces « quasi menacées ». Sa présence est avérée dans le parc du Crapa, où il a été observé lors d’une étude menée en février 2024. © J. Touroult - Muséum nationale d’histoire naturelle
Héron au Jardin des plantes de Nantes © Rodolphe Delaroque

Parc du héron

L’espèce avait disparu en France dès le 17e siècle face au dérangement humain et à une exploitation excessive sur les sites de nidification. De nos jours, le héron est classé vulnérable à l’échelle française et la Loire-Atlantique reste le bastion de l’espèce, abritant encore la moitié de la population française. © Rodolphe Delaroque
Illustration botanique de Pommereulla cornucopiae

Parc Élisabeth Julienne Pommereul

Cette botaniste (1733-1782), également connue sous le nom de Madame Dugage de Pommereul, a un temps séjourné à Nantes, où elle herborise avec le Dr François Bonamy, auteur d’un inventaire floristique de la région. Issue d’une famille de notables bretons, avocats au parlement de Bretagne, elle assiste à Paris le jardinier en chef du Jardin du roi, avec qui elle établit la classification des graminées de l’École de botanique. Ses travaux, son rôle et sa réputation auprès des botanistes de l’époque ont longtemps été occultés par les historiens. Aujourd’hui encore, plusieurs spécimens de graminées dont elle a fait don, sont conservés au Muséum national d’histoire naturelle. Un genre botanique - la Pommereulla cornucopiae, une espèce originaire du Sri Lanka – lui est dédié. © Illustration botanique de Pommereulla cornucopiae - DR