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Incendies, inondations… Que fait la Ville en cas de sinistre ?

ActualitésPublié le 17 août 2022

La Ville dispose d’un service de protection des populations, capable d’intervenir très rapidement, comme par exemple lors de l’incendie de la Prairie de Mauves, le 10 août dernier, ou lors d'une évacuation de deux appartements qui menaçaient de s'effondrer cette semaine.

Un incendie à Nantes ©Nantes Métropole
Un incendie à Nantes ©Nantes Métropole

Le 10 août dernier, un incendie se déclenchait à la Prairie de Mauves. Les familles qui y vivaient ont été mises à l’abri le soir même au gymnase Lebel, grâce à la mobilisation du pôle de protection des populations et du CCAS de la Ville de Nantes, en veille tout au long de l’année. La prise en charge sur le long terme de 105 personnes continue cette semaine, avec l’aide d’associations comme Rom Europe, Trajectoires et Une Famille un toit. Cette semaine encore, deux appartements menaçaient de s'effondrer. Le pôle de protection était également mobilisé et les habitants ont été évacués.

Un service en veille toute l'année

« Nous sommes en veille en permanence et disposons d’un centre d’appel, le CRAIOL, joignable 24h/24 et 7j/7, pour porter assistance à l'ensemble des populations », explique Gaëtan Tanguy, responsable du pôle protection des populations, « en cas de crise, les policiers, les pompiers, l’ARS ou encore la préfecture peuvent nous appeler lorsqu’ils se déplacent sur un site touché par un sinistre. Incendies, inondations, éboulement, problème sanitaire (insalubrité), sécheresse… Nous intervenons alors avec eux et des partenaires associatifs comme la Protection Civile ou la Croix Rouge. Sur place, nos missions dépendent du sinistre : trouver un hébergement d’urgence, orienter vers la cellule d’aide médico-psychologique du CHU, donner un accès à l’eau potable, à l’hygiène et au soin… »

En avril dernier, le service a piloté la mise en place d’ un accueil de jour pour les réfugiés ukrainiens à la Manufacture des tabacs, toujours avec l’appui du CCAS de la Ville. C’est aussi ce dernier qui administrait le centre de vaccination du Covid de la Beaujoire, lors de la crise sanitaire.