Créée en 2004, l’association PiNG questionne l’usage du numérique dans notre quotidien et veut favoriser l’apprentissage et la coopération grâce à des outils et logiciels libres. Ateliers partagés de réparation, Fablab citoyen et pédagogique, formation auprès des professionnels, enquête mensuelle sur les technologies… les activités et projets de PiNG sont nombreux avec toujours comme objectif l’accessibilité pour tous, quel que soit son niveau. Une accessibilité mise à mal depuis le début de la crise sanitaire. « Le premier confinement a remis en exergue la fracture numérique, explique Julien Bellanger, directeur de PiNG. Avec des associations partenaires, nous avons eu beaucoup de sollicitations pour fournir des ordinateurs à des familles mais on ne peut pas séparer le matériel de l’accompagnement. »
La Maison du libre
C’est pourquoi avec Alis 44, Nâga et les CEMEA, PiNG a créé « la Maison du libre » au printemps dernier, un centre ressource pour changer d’échelle et lutter efficacement contre ce fossé numérique, de la collecte d'ordinateurs à leur mise à disposition en passant par leur reconfiguration. « Cela vient en complément de ce que chacun fait sur son quartier », précise Julien Bellanger. Le collectif étant un facteur essentiel de la démarche de PiNG, l’association a ouvert ses locaux au 38 Breil il y a un an à trois associations (Nâga, marie & alphonse, Le coup de main) autour de la médiation numérique, collabore à un projet régional avec la Ligue de l’enseignement et participe à la démarche nationale Cité éducative sur le Grand Bellevue.