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Nantes Atlantique Handball : «  L’épée de Damoclès, ce sont les tests »

ActualitésPublié le 26 janvier 2021

Pas simple de jouer à huis clos et de s’entraîner dans une bulle sanitaire pour avoir des résultats : un constat dressé par Romuald Notari, le directeur technique du NAHB. 

Troisième, le Nantes Atlantique Handball vise le podium en fin de saison. Crédit : Surf’Up.
Troisième, le Nantes Atlantique Handball vise le podium en fin de saison. Crédit : Surf’Up.

S’adapter au quotidien, sans cesse. C’est le défi imposé à tous les clubs évoluant au haut niveau et la « Team Roses », le surnom du Nantes Atlantique HB, n’y échappe pas, engagé à la fois en championnat et en coupe d’Europe cette saison. « S’il nous arrive quelque chose, on doit être le plus réactif possible. On fonctionne ainsi, on reste aux aguets avec les coaches, pointe Romuald Notari. L’épée de Damoclès, ce sont les tests, comme les résultats du Bac. Ils sont réalisés une à deux fois par semaine.»  

Avec la pandémie, tous les clubs ont été touchés par des problèmes médicaux. « Des blessures en nombre, dans notre sport, c’est inédit. Et c’est la nature de ces blessures qui interpellent. Nous avons deux joueuses - une chez les pros, une au centre de formation - blessées gravement avec les croisés : c’est beaucoup !»

On essaie d’être positif en se projetant sur la saison prochaine.

Romuald Notari, le directeur technique du NAHB.

« Au retour du premier confinement, il y a eu un flottement. Il a fallu une réadaptation. En sport collectif, il y a une vie sportive sur et en dehors du terrain. Cela limite les conséquences psychologiques. Pas d’isolement vécu. Mais dans la vie de groupe, il y a une vie à l’extérieur et là ça n’est pas possible en raison du couvre-feu. Il y a un impact extra-sportif. Pour les nouvelles joueuses, c’est plus compliqué de s’intégrer. Cela a des incidences sur le rendement sportif sur le terrain. Le niveau en pâtit. Normalement, en janvier, on devrait être un ton au-dessus. »  Et les matches joués à huis-clos ? « C’est triste en effet. Dans les performances, cela a un impact, c’est clair. Et il ne faut pas oublier le lien rompu avec le secteur amateur. »

Malgré tout, le NAHB dont Yohan Joubert, PDG du groupe Réalités, a pris les  rennes début janvier, succédant ainsi à Arnaud Ponroy, réfléchit à la saison prochaine. « On essaie d’être positif en se projetant sur la saison prochaine. Le monde du handball continue à tourner. C’est étrange mais grâce aux projets, on y parvient », explique Romuald Notari.

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