2020-06-04T17:01:04Z

Trois expos à voir après le déconfinement

Actualités Publié le 04 juin 2020

Le 2 juin a marqué la réouverture des petits lieux d’exposition de Nantes. Trois événements sont déjà en cours ou programmés, et se visitent dans le respect des conditions sanitaires.

« Sumos » à l’Atelier

L’Atelier rouvre ses portes le 2 juin avec une exposition proposée par Maison Fumetti, qui ouvre une fenêtre sur la culture du sumo – la lutte version nippone et XXL. Le bédéiste bordelais David Prudhomme a pu assister lors d'un voyage en 2012 au Japon à l'entraînement et à un tournoi de sumos, et en a tiré des dessins aux techniques diverses. Au cœur de l’exposition est reconstitué un dohyô (lieu du combat) au-dessus duquel pendent des cartons plumes, sur lesquels sont peints deux lutteurs. La disposition est pensée de manière à recréer une sorte de bande dessinée dans l’espace, où chaque face d’un carton serait une case. À noter que pour l’exposition nantaise et à la demande de Maison Fumetti, David Prudhomme a créé une « improvisation dessinée » visible sur une tablette à disposition à l’Atelier.

Le Photo Club nantais au Temple du goût

L'exposition s'était arrêtée net à la mi-mars, à la fermeture des lieux culturels. Elle reprend le 4 juin et durera jusqu’au 26 juin. Véritable institution nantaise puisqu’il a été fondé en 1924, le Photo Club Nantais compte aujourd’hui près de 120 adhérents. « Pour notre exposition annuelle, explique Catherine Le Roy du PCN, 45 personnes ont le plaisir d'exposer. Chacun apporte son propre regard, avec ses sujets de prédilection. Les images sont variées, explorent différents thèmes, en couleur ou en noir et blanc, et la présentation des photos est libre à chacun. »

« Humanité végétale » au lieu unique

Photographe touche-à-tout et globe-trotter, le Suisse Mario Del Curto a été invité par le lieu unique à porter son regard sur les liens complexes qu’entretient l’Homme avec le végétal. « L’idée de cette exposition naît il y a plus de dix ans, rappelle Patrick Gyger, directeur du centre de culture contemporaine. Nous élaborons ensemble un projet autour des jardins utopiques : en effet, plus que tout autre environnement peut-être, le jardin marque la volonté de l’être humain d’exercer son emprise sur la nature. » Au total, 200 photos sont dévoilées : des tombeaux Mahafales à Madagascar à la banque de graines de Saint-Pétersbourg, en passant par un parc de Sintra ou le jardin créationniste de Hong Kong, l’exploration s’avère fascinante. Un ouvrage réunit les photos d’« Humanité végétale », dont certaines sont aussi à découvrir sur l’île de Versailles.

À noter

À Nantes, les galeries privées ou associatives rouvrent elles aussi leurs portes progressivement et reprennent leur programmation. Parmi elles, le Rayon vert présente à partir du 25 juin Benjamin Bachelier, pour sa résidence "Le fleuve". A la galerie Confluence, l'exposition photo "Le chant de la lumière" de Gilles Roudière est prolongée jusqu'au 11 juillet.

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