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Quand « Tous au compost » se dématérialise

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Dématérialisée donc inédite, la 7e édition de « Tous au Compost », qui s'est déroulée du 28 mars au 12 avril, a vu fleurir de nombreuses initiatives à l'échelle de la ville.

La semaine organisée habituellement par  l'association Réseau compost citoyen (ici à Waldeck-Rousseau en 2019) a dû se réinventer.
La semaine organisée habituellement par l'association Réseau compost citoyen (ici à Waldeck-Rousseau en 2019) a dû se réinventer.

Assurer la 7e édition de « Tous au compost » par voie numérique à l'heure du Covid-19, c'est l'idée originale de l'association Réseau compost citoyen. Impliquant chaque année citoyens et collectivités, l'événement valorise, pendant 15 jours, la pratique du compostage de proximité des déchets organiques, qu'il soit domestique, partagé ou en établissement.

« Habituellement, de nombreuses animations – comme l'initiation au lombricompostage ou les compost'Tours, des randonnées inter-sites de compostage – sont mises en place, mais cette année, il a fallu s'adapter », explique Julie Corchero, animatrice de la vie associative à Compostri. 

Objets détournés et recettes

Relayant le concours photo lancé au niveau national par le Réseau compost citoyen, l'association nantaise, chargée de favoriser le déploiement de projets de compostage sur le territoire de la Métropole, a fait appel à la créativité de chacun en proposant des activités  comme la fabrication de mandalas naturels ou la récupération de rouleaux de papier toilette ou de boîtes d’œufs. « C'est très frustrant de devoir jeter ses déchets organiques dans la poubelle bleue. C'est le moment de détourner des objets ou d'imaginer des recettes culinaires à base d'épluchures ou de fanes de radis par exemple ».

La pratique du compostage se démocratise de plus en plus à Nantes, qui compte actuellement « 250 sites de compostage partagés », se félicite Julie Corchero. Et de rappeler qu’« au-delà de la simple valorisation des déchets organiques, les composteurs recréent du lien social ».

La quinzaine a ainsi vu fleurir de nombreuses initiatives encourageantes. Citons la mise en place d'une permanence virtuelle à Nantes-Sud pour entretenir le lien, les chants au balcon, chaque soir à 20h au pied de la résidence Coubertin près de la Chézine, ou encore la « guérilla urbaine » à base de préparation de bombes de graines visant à reverdir la ville imaginée du côté de Chantenay.

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