À noter
Stereolux, 4 boulevard Léon-Bureau à Nantes.
Au cœur de l’hiver, alors que Stereolux est privé de son public pour cause de crise sanitaire, l’association Saint-Benoît Labre contacte la salle de musiques actuelles à la recherche de locaux. « Le service ASAMEH, qui prend en charge les mineurs non accompagnés (MNA), avait besoin d’une cuisine pour les repas car les espaces de restauration des foyers de jeunes travailleurs étaient fermés en raison du Covid-19, se rappelle Sophie Crouzet, en charge de la vie associative à Stereolux. Ces repas sont très importants, c’est un temps partagé entre les jeunes et leurs éducateurs. Les accueillir était une évidence. Notre hall servait de réfectoire pour les artistes en résidence, nous avions de la place. Il fallait faire vivre ce lieu et être solidaires. »
Stereolux accueille alors les équipes de Saint-Benoît Labre de mars à mai, trois jours par semaine. Les jeunes et leurs éducateurs partagent des moments conviviaux en cuisine. Une salle est également mise à disposition pour permettre la reprise des réunions en présentiel et renforcer la cohésion d’équipe. « Au-delà de la restauration, nous avions envie de proposer une approche culturelle aux jeunes. Nous avons donc installé un grand écran pour projeter des reportages et faire des visites virtuelles de musées. Ils ont pu visiter Stereolux mais les consignes sanitaires strictes rendaient les choses complexes. Nous aurions aimé faire plus. »
Les échanges entre Stereolux et Saint-Benoît Labre doivent se poursuivre dans les prochains mois. « Je leur ai présenté le dispositif Stereolidaire qui permet de bénéficier de tarifs réduits, détaille Sophie Crouzet. J’ai également proposé aux jeunes de nous rejoindre en tant que bénévoles. Ils pourraient faire cette activité en binômes avec leurs éducateurs. »
À noter
Stereolux, 4 boulevard Léon-Bureau à Nantes.